Conférence sur l’ouverture des données publiques : 100 intervenants de 50 pays, ou le pouvoir des idées en action

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La deuxième Conférence internationale sur l’ouverture des données publiques (IOGDC) réunira des centaines d’experts et de partisans du libre accès aux données venus de plus de 50 pays. Cette édition portera sur les implications et l’avenir de l’open data à travers le monde, en se penchant sur le cas d’un certain nombre de villes, pays et institutions.

Du 10 au 12 juillet à Washington, une vingtaine de réunions-débats seront consacrées aux politiques de libre accès aux données et aux technologies mobilisées à cet effet, ainsi qu’au levier puissant que représente l’ouverture des données publiques. Parmi les nombreux experts, dirigeants et décideurs du monde entier qui participeront aux débats, figurent notamment le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, et le directeur fédéral des services d’information des États-Unis, Steven Van Roekel, ainsi que des représentants d’entreprises du secteur privé (Google, Microsoft, Esri, REI…), d’organisations de la société civile (Sunlight Foundation, Open Knowledge Foundation…) ou du secteur des médias et des technologies (Teradata, Socrata, Junar, Buzzdata et Brightscope) et des responsables publics en charge des initiatives d’ouverture des données au Mexique, au Kenya, en Uruguay, en Moldova, en Inde, au Brésil et au Ghana.

« Quel plaisir de voir un public international aussi hétéroclite se rassembler autour d’un sujet encore confidentiel il y a tout juste trois ans ! La question du libre accès aux données est devenue une véritable préoccupation d’ordre mondial », se réjouit Tariq Khokhar, en charge de la promotion de l’open data au sein de la Banque mondiale.

La conférence est organisée par l’Initiative de la Banque mondiale pour le libre accès aux données, Data.gov et l’Open Development Technology Alliance. La totalité des séances plénières, discours et autres sessions sera intégralement retransmise sur le web, tandis que plusieurs personnalités animeront aussi un blog en direct sur Banque mondiale Live. Nous vous invitons à consulter le programme complet de la conférence, à suivre le hashtag #IOGDC sur Twitter et à relire, en anglais, le blog en direct ci-dessous.

Les données en libre accès ou « ouvertes » ont vocation à être librement et gratuitement accessibles et réutilisables sans qu’aucune restriction, technique ou légale, ne s’y applique. Dans le monde entier, on assiste à un vaste mouvement d’ouverture des données publiques de la part d’autorités soucieuses d’accroître la transparence et la responsabilité, de favoriser l’innovation et l’efficacité, et de stimuler le secteur privé. Sur le plan économique, le gain généré par l’ouverture des données météorologiques du gouvernement américain, par exemple, est estimé à plusieurs milliards de dollars — le Royaume-Uni a d’ailleurs décidé cette année d’emboîter le pas aux États-Unis.

En 2010, le Groupe de la Banque mondiale est devenu la première institution multilatérale à rendre ses données disponibles au grand public. Aujourd’hui, il accompagne plusieurs pays qui, à leur tour, s’attellent à l’ouverture de leurs données. Pour les pays qui ont bénéficié du soutien de la Banque mondiale, notamment Moldova et le Kenya, cette conférence est l’occasion de partager leurs expériences avec leurs homologues de la communauté du libre accès aux données et d’aborder les défis qui restent encore à relever. Cette conférence permettra également à ces pays de connaître les moyens qu’ils peuvent mettre en œuvre pour accroître la demande de données publiques.

Rendez-vous sur Banque mondiale Live du mardi 10 au jeudi 12 juillet pour assister et participer en direct à la Conférence internationale 2012 sur l’ouverture des données publiques.

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