Publié sur Voix Arabes

La responsabilisation, un impératif en Tunisie : donnez votre avis ici

Votre voixLa Tunisie l’a prouvé voici un an : la voix des citoyens compte. La responsabilisation est un impératif et les dirigeants doivent être légitimes. L’onde révolutionnaire partie de Tunisie s’est propagée à l’ensemble de la région MENA, donnant ainsi naissance à ce qui est désormais désigné comme le "Printemps arabe". Les citoyens ont revendiqué le droit de s’exprimer et réclamé des comptes. Ils veulent aussi des opportunités pour tous et non plus pour une poignée de privilégiés. La Banque mondiale a pris des mesures importantes pour appuyer ce changement rapide et positif. Elle s’efforce d’agir en cohérence avec les attentes nées du Printemps arabe et d’adapter son engagement aux besoins les plus urgents des Tunisiens, à mesure qu’ils affinent leurs attentes prioritaires. Bien des défis existent cependant, du fait de contraintes économiques et sociales qui se traduisent notamment par l’insuffisance des emplois proposés face à la masse grandissante de jeunes en quête d’une activité professionnelle.

Le document présenté ici (pdf) détaille un certain nombre de pistes pour orienter la stratégie 2012-2013 du Groupe de la Banque mondiale pour la Tunisie. Ce document (pdf) quant à lui renvoie aux actions de la Banque mondiale et explique la finalité et le contenu de sa note de stratégie intérimaire.

Alors que le pays traverse une période aussi enthousiasmante que délicate, nous espérons ainsi pouvoir continuer à apporter notre soutien à la réussite de la transition en Tunisie.

Les médias sociaux et autres outils interactifs ont largement contribué à alimenter le Printemps arabe, surtout parmi les jeunes, et nous entendons bien les exploiter. Aussi, pour cadrer les discussions, voici quatre questions pour lesquelles nous souhaiterions connaître votre opinion :

1.    À votre avis, comment la Banque mondiale peut-elle agir pour aider au mieux la Tunisie pendant cette transition?

2.    Pensez-vous que la stratégie intérimaire de la Banque mondiale répond effectivement aux priorités des Tunisiens aujourd’hui ?

3.    D’après vous, quels sont les risques encourus par les Tunisiens actuellement ?

4.    Leur a-t-on offert des opportunités depuis la révolution et, dans l’affirmative, lesquelles ?

Mise à jour (mai 2012) : Merci à tous pour vos commentaires qui ont été utiles à l'élaboration  du document, qui sera bientôt mis en ligne.
 


Auteurs

Eileen Murray

Chargée des opérations de la Banque mondiale en Tunisie

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