Évaluation : améliorer les systèmes de façon mesurable
TIC : l’outil ne fait pas tout
La recherche montre que les solutions qui fonctionnent le mieux dans les pays en développement reposent sur les TIC et sur la formation des enseignants. Malgré l’engouement suscité par l’utilisation de la technologie dans l’enseignement, il apparaît clairement que l’outil à lui seul n’est pas la solution. Comme le montre, de façon convaincante, un autre billet de la Banque mondiale, les interventions qui consistent à distribuer des ordinateurs aux élèves et aux parents « ne servent à rien si elles ne s’accompagnent pas de la formation correspondante ». Elles ne servent pas non plus à grand-chose en l’absence de tutorat destiné à montrer comment utiliser les ordinateurs, ou lorsque ceux-ci se substituent à de véritables heures de cours.
On a toutefois constaté que l’apprentissage assisté par ordinateur pouvait être très efficace, à condition qu’il s’appuie sur un logiciel de tutorat, le programme scolaire et un plan d’utilisation. La composante de l’ARAIEQ consacrée aux TIC a étudié ces questions, ainsi que des solutions spécifiques pour la région, qui consistent par exemple à encourager le développement de contenus pédagogiques en langue arabe sur Internet. Elle est également à l’origine du premier MOOC (« cours en ligne ouvert et massif ») en langue arabe.
Investissez dans les enseignants !
Les enseignants sont le facteur le plus déterminant pour l’apprentissage, ce qui ne devrait surprendre personne. Les pays qui enregistrent de bons résultats dans ce domaine en témoignent. Les investissements publics consacrés aux enseignants, ainsi qu’à leur développement professionnel, occupent une place fondamentale dans toute réforme destinée à améliorer les systèmes éducatifs, et devraient recevoir la plus grosse enveloppe budgétaire. Le volet de l’ARAIEQ axé sur les enseignants, mis en œuvre par la Queen Rania Teachers Academy à Amman, en Jordanie, a élaboré un ensemble de critères à remplir par les enseignants pour les pays arabes et organisé un atelier de renforcement des capacités au niveau de la direction des établissements scolaires.
Le développement de la petite enfance, autre investissement essentiel
L’esprit d’entreprise : aider les étudiants à s’aider eux-mêmes
Travailler ensemble
C’est l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), dans les locaux de laquelle est situé le bureau de l’ARAIEQ, qui a organisé ces réunions. Elle a accueilli les directeurs des cinq composantes de l’ARAIEQ : évaluation des acquis scolaires, TIC, politiques d’enseignement, développement de la petite enfance et esprit d’entreprise. Elles contribuent toutes à l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
Chaque composante de l’ARAIEQ travaille sur trois ensembles de tâches visant à générer du savoir, à définir des politiques et à promouvoir les bonnes pratiques, créant des réseaux de spécialistes dans chaque domaine. Chaque composante vise à agir horizontalement et verticalement : horizontalement avec des acteurs de niveau similaire (autorités de différents pays, notamment), et verticalement avec des spécialistes de différents domaines (acteurs de terrain et chercheurs, par exemple).
Les composantes de l’ARAIEQ recherchent des synergies, pour la simple raison que, dans l’éducation, les thématiques ne sont jamais isolées. Ainsi, par exemple, les composantes qui se concentrent sur les politiques d’enseignement et le développement de la petite enfance ont uni leurs forces l’an dernier pour organiser un atelier sur l’éducation dans le cadre du développement de la petite enfance. Un véritable réseau panarabe est ainsi créé, qui vise à résoudre les problèmes de la région dans le domaine de l’enseignement. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le nouveau site Web de l’ARAIEQ : http://araieq.alecso.org/
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