Saviez-vous que, malgré son immense potentiel en termes d’inclusion économique, la microfinance est, dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA) le segment le moins développé dans le monde ? Saviez-vous que plus de 60% des microcrédits sont généralement obtenus par des femmes pour créer des activités génératrices de revenus supplémentaires pour le ménage ? Enfin, saviez-vous que la microfinance est l’outil le plus performant pour dynamiser des régions mal desservies, bien loin devant les banques et les réseaux postaux ? C’est pour cette raison que la Banque mondiale a fait du développement de la microfinance, depuis longtemps déjà, une priorité absolue partout où elle intervient.
En Tunisie, l’histoire de la microfinance reste à écrire. La situation est longtemps restée embryonnaire dans ce domaine, avec un marché partagé entre deux opérateurs évoluant sans cadre réglementaire, sans autorité de contrôle et sur des business model empêchant une concurrence saine et loyale, pourtant garante d’un fonctionnement dynamique et servant au mieux les intérêts des Tunisiens et de leur économie.
Depuis la révolution, on sent un frémissement. Des actions décisives ont été entreprises par les gouvernements successifs, dont notamment l’adoption d’une loi sur la microfinance et la mise en place d’une autorité de contrôle. Une première institution de microfinance vient d’obtenir la toute première licence. Elle devra être suivie par ENDA et, nous l’espérons, d’autres associations de microfinance qui, jusqu’à présent, opéraient hors du cadre réglementaire.
La Banque mondiale entend accélérer ce mouvement pour permettre au marché de la microfinance d’atteindre les presque 1 millions de bénéficiaires potentiels en Tunisie. Pour cela, la Banque mondiale vient tout juste de donner son accord à un très ambitieux projet du gouvernement tunisien visant à améliorer l’accès au financement des micro-entrepreneurs. Nous soutenons pleinement cette initiative qui est une composante clé de ce projet à hauteur de 25 millions d’USD, de quoi assurer un démarrage rapide et relativement massif au décollage du micro-crédit et à l’accroissement du nombre d’activités génératrices de revenu pour la population.
Ces fonds vont être distribués par le gouvernement aux institutions de microfinance. À leur tour, les institutions de microfinance auront pour mission de répondre aux demandes de financement des micro-entrepreneurs.
Alors, messieurs et, surtout, mesdames les futurs entrepreneurs, affinez vos projets et affûtez vos business plan, car votre tour est bientôt venu pour accéder au financement et avoir, enfin, une chance de réaliser vos ambitions de petite entreprise.
En Tunisie, l’histoire de la microfinance reste à écrire. La situation est longtemps restée embryonnaire dans ce domaine, avec un marché partagé entre deux opérateurs évoluant sans cadre réglementaire, sans autorité de contrôle et sur des business model empêchant une concurrence saine et loyale, pourtant garante d’un fonctionnement dynamique et servant au mieux les intérêts des Tunisiens et de leur économie.
Depuis la révolution, on sent un frémissement. Des actions décisives ont été entreprises par les gouvernements successifs, dont notamment l’adoption d’une loi sur la microfinance et la mise en place d’une autorité de contrôle. Une première institution de microfinance vient d’obtenir la toute première licence. Elle devra être suivie par ENDA et, nous l’espérons, d’autres associations de microfinance qui, jusqu’à présent, opéraient hors du cadre réglementaire.
La Banque mondiale entend accélérer ce mouvement pour permettre au marché de la microfinance d’atteindre les presque 1 millions de bénéficiaires potentiels en Tunisie. Pour cela, la Banque mondiale vient tout juste de donner son accord à un très ambitieux projet du gouvernement tunisien visant à améliorer l’accès au financement des micro-entrepreneurs. Nous soutenons pleinement cette initiative qui est une composante clé de ce projet à hauteur de 25 millions d’USD, de quoi assurer un démarrage rapide et relativement massif au décollage du micro-crédit et à l’accroissement du nombre d’activités génératrices de revenu pour la population.
Ces fonds vont être distribués par le gouvernement aux institutions de microfinance. À leur tour, les institutions de microfinance auront pour mission de répondre aux demandes de financement des micro-entrepreneurs.
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