Quelque 20 millions de personnes originaires de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) vivent à l’étranger. Par leurs connaissances, leurs compétences et leurs réseaux professionnels, ils représentent pour leur pays d’origine et pour la région dans son ensemble une fantastique ressource, qui est encore largement inexploitée. Un nouveau rapport de la Banque mondiale intitulé
Mobiliser la diaspora de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord pour promouvoir l'intégration économique et l'entrepreneuriat
présente, à l’intention des pays de la région MENA, des arguments en faveur d’une collaboration avec cette diaspora, qui peut leur apporter bien plus que des transferts de fonds. Dans cette série de billets, nous vous invitons à faire la connaissance de plusieurs membres de cette diaspora, avec la volonté de mettre un visage sur celles et ceux qui incarnent ce formidable potentiel.
Cela fait 34 ans que Mounir Beltaifa est installé en France, à l’exception d’une petite infidélité de cinq ans au Maroc. Né à Kalâa Kébira en 1964, il fait ses études primaires et secondaires à Sousse. C’est un élève brillant et, en 1981, le bac en poche, il quitte sa Tunisie natale pour entrer en classe préparatoire à Paris, en vue d’intégrer une grande école. Mission accomplie : en 1988, il sort diplômé des Ponts et Chaussées (aujourd’hui rebaptisée l’École des Ponts ParisTech).
Mounir Beltaifa commence sa carrière chez CGI, une filiale du géant de l’informatique de l’époque, IBM. Il aura notamment pour mission d’organiser la transformation du personnel commercial d’IBM France, à l’heure où la multinationale mène une transition stratégique, organisationnelle et culturelle pour évoluer d’une société de produits à une société de services.
En quête de nouvelles aventures, Mounir Beltaifa rejoint en 1988 le cabinet d’audit Ernst & Young, où il est chargé de développer l’activité de gestion de la relation client et où, jusqu’en 2000, il gravira les échelons jusqu’à devenir Senior Manager pour le développement de l’e-business. Il poursuit cette activité au sein de SAP France, qui deviendra dès la fin de l’année 2001 un leader mondial de la gestion électronique des achats.
Par la suite, de 2002 à 2006, Mounir Beltaifa se voit confier la mission d’implanter puis de diriger l’activité de SAP en Afrique du Nord, avant de prendre la responsabilité du secteur financier à Paris puis de la direction commerciale de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) à partir de 2007.
Fort de son expérience dans le business development, il fonde en 2008 Bridgers One pour se consacrer aux stratégies de croissance accélérée dans les PME, tout en continuant à accompagner les programmes de transformation de grandes entreprises. La société créée par Mounir Beltaifa se donne une mission économique et sociale ancrée dans le développement durable.
Parmi ses clients, Bridgers One compte un fournisseur de solutions et de services du Moyen-Orient qui souhaite s’implanter en Afrique du Nord, un prestataire de solutions de télévision IP du Moyen-Orient qui cherche à étendre son réseau de distribution en Europe, un cabinet de consultants d’envergure mondiale qui voudrait généraliser le concept du développement durable en Afrique du Nord, une maison d’édition occidentale désireuse d’étendre son territoire au Moyen-Orient, le ministère marocain de l’Intérieur, la plus grande raffinerie de Libye, ou encore une société de conseil informatique marocaine dont l’objectif est de doubler de taille tous les cinq ans en développant des services à plus forte valeur ajoutée et en desservant l’Afrique.
Très attaché à la communauté d’expatriés tunisiens en France, Mounir Beltaifa consacre une grande partie de son temps aux activités associatives. Au début de l’année 2011, il crée le forum d’idées Emergens/Rabii Tounes (le « printemps tunisien »). Ce think tank sera à l’origine d’une série de débats économiques et sociaux de premier plan entre des personnalités de la diaspora tunisienne en France et des membres du gouvernement français. On lui doit notamment, au mois de septembre 2011, l’organisation du premier débat politique multipartite.
Parce qu’il est convaincu que le progrès politique et social de la Tunisie passe par son développement économique, l’entrepreneur décide, en 2013, de focaliser ses activités associatives sur les questions économiques et met sur pied l’antenne française de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), qu’il préside aujourd’hui. « CONECT France » regroupe des hommes d’affaires et des entrepreneurs français et tunisiens ayant des intérêts économiques entre les deux pays.
L’organisation a organisé de nombreuses rencontres avec des dirigeants et leaders d’opinion tunisiens ainsi que des séminaires sur des sujets tels que le secteur bancaire et le climat de l’investissement en Tunisie, les partenariats public-privé et les opportunités de développement mutuel.
Cela fait 34 ans que Mounir Beltaifa est installé en France, à l’exception d’une petite infidélité de cinq ans au Maroc. Né à Kalâa Kébira en 1964, il fait ses études primaires et secondaires à Sousse. C’est un élève brillant et, en 1981, le bac en poche, il quitte sa Tunisie natale pour entrer en classe préparatoire à Paris, en vue d’intégrer une grande école. Mission accomplie : en 1988, il sort diplômé des Ponts et Chaussées (aujourd’hui rebaptisée l’École des Ponts ParisTech).
Mounir Beltaifa commence sa carrière chez CGI, une filiale du géant de l’informatique de l’époque, IBM. Il aura notamment pour mission d’organiser la transformation du personnel commercial d’IBM France, à l’heure où la multinationale mène une transition stratégique, organisationnelle et culturelle pour évoluer d’une société de produits à une société de services.
En quête de nouvelles aventures, Mounir Beltaifa rejoint en 1988 le cabinet d’audit Ernst & Young, où il est chargé de développer l’activité de gestion de la relation client et où, jusqu’en 2000, il gravira les échelons jusqu’à devenir Senior Manager pour le développement de l’e-business. Il poursuit cette activité au sein de SAP France, qui deviendra dès la fin de l’année 2001 un leader mondial de la gestion électronique des achats.
Par la suite, de 2002 à 2006, Mounir Beltaifa se voit confier la mission d’implanter puis de diriger l’activité de SAP en Afrique du Nord, avant de prendre la responsabilité du secteur financier à Paris puis de la direction commerciale de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) à partir de 2007.
Fort de son expérience dans le business development, il fonde en 2008 Bridgers One pour se consacrer aux stratégies de croissance accélérée dans les PME, tout en continuant à accompagner les programmes de transformation de grandes entreprises. La société créée par Mounir Beltaifa se donne une mission économique et sociale ancrée dans le développement durable.
Parmi ses clients, Bridgers One compte un fournisseur de solutions et de services du Moyen-Orient qui souhaite s’implanter en Afrique du Nord, un prestataire de solutions de télévision IP du Moyen-Orient qui cherche à étendre son réseau de distribution en Europe, un cabinet de consultants d’envergure mondiale qui voudrait généraliser le concept du développement durable en Afrique du Nord, une maison d’édition occidentale désireuse d’étendre son territoire au Moyen-Orient, le ministère marocain de l’Intérieur, la plus grande raffinerie de Libye, ou encore une société de conseil informatique marocaine dont l’objectif est de doubler de taille tous les cinq ans en développant des services à plus forte valeur ajoutée et en desservant l’Afrique.
Très attaché à la communauté d’expatriés tunisiens en France, Mounir Beltaifa consacre une grande partie de son temps aux activités associatives. Au début de l’année 2011, il crée le forum d’idées Emergens/Rabii Tounes (le « printemps tunisien »). Ce think tank sera à l’origine d’une série de débats économiques et sociaux de premier plan entre des personnalités de la diaspora tunisienne en France et des membres du gouvernement français. On lui doit notamment, au mois de septembre 2011, l’organisation du premier débat politique multipartite.
Parce qu’il est convaincu que le progrès politique et social de la Tunisie passe par son développement économique, l’entrepreneur décide, en 2013, de focaliser ses activités associatives sur les questions économiques et met sur pied l’antenne française de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), qu’il préside aujourd’hui. « CONECT France » regroupe des hommes d’affaires et des entrepreneurs français et tunisiens ayant des intérêts économiques entre les deux pays.
L’organisation a organisé de nombreuses rencontres avec des dirigeants et leaders d’opinion tunisiens ainsi que des séminaires sur des sujets tels que le secteur bancaire et le climat de l’investissement en Tunisie, les partenariats public-privé et les opportunités de développement mutuel.
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