En Amérique du Nord, tous les lycéens savent que mettre à profit ses vacances d’été est important, que ce soit pour travailler dans un restaurant au salaire minimum ou se lever tôt pour effectuer un stage. Car les universités auprès desquelles ils postuleront ne manqueront pas de prendre en compte les efforts qu’ils auront consentis dans ces expériences professionnelles. Et, à l’instar de leurs futurs employeurs, elles ne feront probablement guère cas d’un étudiant qui n’aura rien fait de ces vacances…
Cet été, j’ai effectué un stage d’un mois à la Banque mondiale. Un stage sur les stages. Je m’explique.
J’ai travaillé pour une initiative baptisée « l’Éducation au service de la compétitivité » (ou E4C pour Education for Competitiveness en anglais), un projet de la Banque mondiale qui comporte cinq interventions clés destinées à améliorer l’éducation dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), avec pour objectif fondamental de stimuler tout à la fois la croissance économique, la cohésion sociale, la productivité et la compétitivité sur les marchés mondiaux.
L’une de ces cinq interventions consiste à promouvoir l’orientation professionnelle chez les lycéens. Elle a pour ambition d’aider les étudiants de la région MENA à effectuer des choix mieux informés pour leur études, leur formation ou leur future profession, en leur donnant accès à des informations précises sur les cursus et les carrières possibles et en les accompagnant dans la recherche de stages et d’un premier poste.
Face à une compétitivité accrue sur les marchés du travail, il devient de plus en plus indispensable d’acquérir des compétences non techniques ainsi qu’une expérience pratique, de préférence avant l’entrée sur le marché du travail. D’où l’importance d’un stage, une étape relativement méconnue dans la région MENA : dans les pays du Conseil de coopération du Golfe, par exemple, seuls 6 % des employeurs (a) offriraient des possibilités de stage.
C’est pourquoi la Banque mondiale met sur pied un programme de promotion des stages qui cible spécifiquement la région MENA. L’enjeu est de permettre aux étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises à l’école, tout en apprenant « sur le tas ». C’est un plus qui pourrait leur donner un léger avantage à l’entrée sur le marché du travail.
Quand j’ai commencé mon stage à la Banque mondiale, le volet « orientation professionnelle » venait d’être lancé. Au fil des réunions, des conférences téléphoniques et des missions, je me suis familiarisée aux différentes phases techniques et créatives nécessaires à la concrétisation de ce projet. J’ai principalement travaillé aux aspects qui relevaient du programme de promotion des stages. On m’a ainsi confié la tâche de rédiger une liste de questions que les lycéens et les étudiants peuvent se poser à leur entrée à l’université puis en milieu professionnel.
J’ai également aidé l’équipe à essayer de catégoriser les emplois sur les marchés du travail de la région, ce qui s’est avéré difficile, en raison du peu d’informations disponibles traitant des secteurs ou des métiers.
Ce manque de données m’a surprise : c’est sur la base de tels renseignements (ou leur absence, en l’occurrence) que les élèves font des choix essentiels pour leur avenir.
Lorsque, devant les employés de la Banque mondiale, je mentionnais mes 17 ans, ils manifestaient généralement un léger mouvement de surprise. Personne ne s’attend à ce qu’une personne de mon âge passe l’été dans des bureaux. Pourtant, tous ceux que j’ai croisés n’ont cessé de me répéter que c’était une excellente idée.
Cette expérience de travail m’a énormément apporté. J’ai beaucoup appris sur les tenants et les aboutissants d’un projet ambitieux et j’ai acquis de nombreuses compétences humaines et relationnelles. J’espère que les étudiants la région MENA qui bénéficieront du programme de promotion des stages auquel j’ai contribué en apprendront autant que moi.
Cet été, j’ai effectué un stage d’un mois à la Banque mondiale. Un stage sur les stages. Je m’explique.
J’ai travaillé pour une initiative baptisée « l’Éducation au service de la compétitivité » (ou E4C pour Education for Competitiveness en anglais), un projet de la Banque mondiale qui comporte cinq interventions clés destinées à améliorer l’éducation dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), avec pour objectif fondamental de stimuler tout à la fois la croissance économique, la cohésion sociale, la productivité et la compétitivité sur les marchés mondiaux.
L’une de ces cinq interventions consiste à promouvoir l’orientation professionnelle chez les lycéens. Elle a pour ambition d’aider les étudiants de la région MENA à effectuer des choix mieux informés pour leur études, leur formation ou leur future profession, en leur donnant accès à des informations précises sur les cursus et les carrières possibles et en les accompagnant dans la recherche de stages et d’un premier poste.
Face à une compétitivité accrue sur les marchés du travail, il devient de plus en plus indispensable d’acquérir des compétences non techniques ainsi qu’une expérience pratique, de préférence avant l’entrée sur le marché du travail. D’où l’importance d’un stage, une étape relativement méconnue dans la région MENA : dans les pays du Conseil de coopération du Golfe, par exemple, seuls 6 % des employeurs (a) offriraient des possibilités de stage.
C’est pourquoi la Banque mondiale met sur pied un programme de promotion des stages qui cible spécifiquement la région MENA. L’enjeu est de permettre aux étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises à l’école, tout en apprenant « sur le tas ». C’est un plus qui pourrait leur donner un léger avantage à l’entrée sur le marché du travail.
Quand j’ai commencé mon stage à la Banque mondiale, le volet « orientation professionnelle » venait d’être lancé. Au fil des réunions, des conférences téléphoniques et des missions, je me suis familiarisée aux différentes phases techniques et créatives nécessaires à la concrétisation de ce projet. J’ai principalement travaillé aux aspects qui relevaient du programme de promotion des stages. On m’a ainsi confié la tâche de rédiger une liste de questions que les lycéens et les étudiants peuvent se poser à leur entrée à l’université puis en milieu professionnel.
J’ai également aidé l’équipe à essayer de catégoriser les emplois sur les marchés du travail de la région, ce qui s’est avéré difficile, en raison du peu d’informations disponibles traitant des secteurs ou des métiers.
Ce manque de données m’a surprise : c’est sur la base de tels renseignements (ou leur absence, en l’occurrence) que les élèves font des choix essentiels pour leur avenir.
Lorsque, devant les employés de la Banque mondiale, je mentionnais mes 17 ans, ils manifestaient généralement un léger mouvement de surprise. Personne ne s’attend à ce qu’une personne de mon âge passe l’été dans des bureaux. Pourtant, tous ceux que j’ai croisés n’ont cessé de me répéter que c’était une excellente idée.
Cette expérience de travail m’a énormément apporté. J’ai beaucoup appris sur les tenants et les aboutissants d’un projet ambitieux et j’ai acquis de nombreuses compétences humaines et relationnelles. J’espère que les étudiants la région MENA qui bénéficieront du programme de promotion des stages auquel j’ai contribué en apprendront autant que moi.
Prenez part au débat