À certains égards, la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) enregistre de très bons résultats dans le secteur de l’éducation. Si l’on opère, à titre d’exemple, un
classement des pays selon l’augmentation du nombre moyen d’années de scolarisation entre 1980 et 2010, neuf des vingt pays les mieux classés appartiennent à la région MENA. Ces bonnes performances quantitatives tranchent avec les difficultés de la région à assurer une croissance économique forte et durable ces trente dernières années. Une divergence qui pourrait s’expliquer en partie par les faiblesses des systèmes éducatifs sur le plan de la qualité.
On dispose de données comparables sur la qualité de l’éducation à l’échelle mondiale grâce, notamment, aux tests d’évaluation internationaux TIMSS. Cette enquête, menée tous les quatre ans, évalue les acquis en mathématiques et en sciences des élèves en quatrième et huitième années du cursus scolaire, soit âgés respectivement de 9-10 ans et 13-14 ans.
Treize pays de la région MENA ont participé à un ou plusieurs modules de l’enquête conduite en 2007. Pour la majorité d’entre eux, c’était une première, et les résultats furent décevants. Aucun de ces États ne s’est approché de la moyenne mondiale et la plupart occupaient le bas du tableau, aux côtés de pays dotés d’un revenu par habitant bien inférieur.
Cependant, l’ enquête TIMSS de 2011 donne à penser que la situation évolue favorablement. Si tous les pays de la région MENA qui y ont pris part ont obtenu un score inférieur à la moyenne mondiale, leurs progrès, nombreux, méritent d’être soulignés. Sur les vingt résultats pouvant être mis en rapport avec la précédente étude, treize indiquent une amélioration. Si nous considérons aussi les résultats qui donnent lieu à des réserves statistiques, 35 comparaisons par paires sont alors envisageables. Sur ce total, 22 montrent une amélioration et 13, une détérioration.
S’il paraît prudent de ne pas trop inférer d’une seule série de résultats TIMSS, il reste que les progrès enregistrés dans de nombreux pays de la région MENA laissent entendre que leur volonté récente d’améliorer la qualité de l’éducation porte ses fruits.
Autres aspects remarquables de l’enquête TIMSS 2011 :
On dispose de données comparables sur la qualité de l’éducation à l’échelle mondiale grâce, notamment, aux tests d’évaluation internationaux TIMSS. Cette enquête, menée tous les quatre ans, évalue les acquis en mathématiques et en sciences des élèves en quatrième et huitième années du cursus scolaire, soit âgés respectivement de 9-10 ans et 13-14 ans.
Treize pays de la région MENA ont participé à un ou plusieurs modules de l’enquête conduite en 2007. Pour la majorité d’entre eux, c’était une première, et les résultats furent décevants. Aucun de ces États ne s’est approché de la moyenne mondiale et la plupart occupaient le bas du tableau, aux côtés de pays dotés d’un revenu par habitant bien inférieur.
Cependant, l’ enquête TIMSS de 2011 donne à penser que la situation évolue favorablement. Si tous les pays de la région MENA qui y ont pris part ont obtenu un score inférieur à la moyenne mondiale, leurs progrès, nombreux, méritent d’être soulignés. Sur les vingt résultats pouvant être mis en rapport avec la précédente étude, treize indiquent une amélioration. Si nous considérons aussi les résultats qui donnent lieu à des réserves statistiques, 35 comparaisons par paires sont alors envisageables. Sur ce total, 22 montrent une amélioration et 13, une détérioration.
S’il paraît prudent de ne pas trop inférer d’une seule série de résultats TIMSS, il reste que les progrès enregistrés dans de nombreux pays de la région MENA laissent entendre que leur volonté récente d’améliorer la qualité de l’éducation porte ses fruits.
Autres aspects remarquables de l’enquête TIMSS 2011 :
- L’Iran, qui participe à l’enquête TIMSS depuis sa création, en 1995, affiche des progrès constants sur tous les plans.
- Les avancées du Qatar sont spectaculaires. En quatre ans, l’émirat est passé de 117 à 296 points pour l’épreuve de mathématiques au primaire ; les résultats en sciences pour les élèves du secondaire s’établissaient en 2011 à 419 points, contre 319 en 2007. Cela paraît presque trop beau pour être vrai !
- Dubaï surpasse tous les systèmes éducatifs de la région MENA : le score obtenu pour les sciences au primaire s’élevait à 485 points, un résultat proche des 500 points que constitue la moyenne mondiale, mais inférieur aux 489 points de 2007.
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