L’égalité des femmes et des hommes est source de progrès pour tous : c’est, cette année, le thème de la Journée internationale de la femme célébrée tous les ans le 8 mars. À cette occasion, nous avons demandé à des femmes du Moyen Orient et d’Afrique du Nord d’expliquer ce que signifie être une femme dans le monde arabe, de décrire les difficultés auxquelles elles sont confrontées et de nous dire ce dont elles ont le plus besoin pour les surmonter. Nous vous invitons à nous faire part de votre propre témoignage lorsque vous aurez lu le leur.
Aziza, technicienne
Ma plus grande préoccupation, ce sont les mariages d’enfants, surtout en milieu rural. Dans les campagnes, les filles n’ont ni avenir, ni possibilité de choisir : on les retire de l’école et on les force à se marier. La loi interdit cette pratique, mais les autorités ferment les yeux.
Soha, femme d’affaires
De nombreuses femmes n’ont ni fils ni mari : elles doivent donc disposer des mêmes droits que les hommes pour obtenir des crédits et des prêts.
Asala, étudiante tunisienne
Quelle est la valeur de la femme dans la société ? L’éducation permettra aux femmes de se faire respecter. Elles peuvent prouver leur valeur en agissant au sein de la société civile.
Nora, artiste
Beaucoup de lois ont été adoptées au Maroc pour promouvoir les droits des femmes, mais en réalité, la plupart ne sont pas vraiment appliquées. Un effort doit être déployé pour sensibiliser les femmes sur leurs droits et leur apprendre à les réclamer
Fatma, Égypte
Si les femmes ne font pas prévaloir leurs droits, elles seront constamment opprimées et élèveront des enfants qui ne sauront ni défendre leurs droits, ni les exercer.
Meriem, pharmacienne
Les femmes continuent de subir des discriminations et l’une des plus contraignantes selon moi est le harcèlement, notamment dans le monde du travail. Le harcèlement sexuel dans notre société devrait être sérieusement condamné car il représente un facteur important de l’exclusion des femmes.
Chahrazed, Tunisie
Les femmes en Tunisie ont travaillé dur pour accéder à leur liberté. Personnellement, j’ai de grandes ambitions qui me tiennent à cœur. Mais on est loin du compte, il y a encore du chemin à faire.
Fatima, agent de nettoyage
Je subviens seule aux besoins de ma famille. Je me bats chaque jour pour gagner ma vie mais ce n’est pas facile, surtout que mon mari souffre d’une maladie incurable. Mais en un mot, je dirais que ce que veulent les femmes c’est le respect, le travail et surtout la dignité.
Je subviens seule aux besoins de ma famille. Je me bats chaque jour pour gagner ma vie mais ce n’est pas facile, surtout que mon mari souffre d’une maladie incurable. Mais en un mot, je dirais que ce que veulent les femmes c’est le respect, le travail et surtout la dignité.
Heba, secrétaire en milieu hospitalier
En dépit des changements intervenus dans la société jordanienne, qui accepte généralement la participation des femmes au marché du travail, de nombreuses familles interdisent encore à leurs filles de travailler.
En dépit des changements intervenus dans la société jordanienne, qui accepte généralement la participation des femmes au marché du travail, de nombreuses familles interdisent encore à leurs filles de travailler.
Walé, étudiante tunisienne
La femme est encore esclave de la société malgré une certaine liberté et démocratie. Elle reste encore dépendante de l’homme qui l’accompagne (père, frère, mari…).
La femme est encore esclave de la société malgré une certaine liberté et démocratie. Elle reste encore dépendante de l’homme qui l’accompagne (père, frère, mari…).
Batoul (au centre) vit dans un camp de réfugiés syriens au Liban
J’espère plus que tout rentrer à Alep. [J’espère vraiment] que mes jeunes frères et sœurs pourront aller à l’école. Je serais très contrariée s'ils en étaient empêchés à l’avenir : ils gagneraient tellement à être scolarisés.
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J’espère plus que tout rentrer à Alep. [J’espère vraiment] que mes jeunes frères et sœurs pourront aller à l’école. Je serais très contrariée s'ils en étaient empêchés à l’avenir : ils gagneraient tellement à être scolarisés.
Aziza, technicienne
Ma plus grande préoccupation, ce sont les mariages d’enfants, surtout en milieu rural. Dans les campagnes, les filles n’ont ni avenir, ni possibilité de choisir : on les retire de l’école et on les force à se marier. La loi interdit cette pratique, mais les autorités ferment les yeux.
Soha, femme d’affaires
De nombreuses femmes n’ont ni fils ni mari : elles doivent donc disposer des mêmes droits que les hommes pour obtenir des crédits et des prêts.
Asala, étudiante tunisienne
Quelle est la valeur de la femme dans la société ? L’éducation permettra aux femmes de se faire respecter. Elles peuvent prouver leur valeur en agissant au sein de la société civile.
Nora, artiste
Beaucoup de lois ont été adoptées au Maroc pour promouvoir les droits des femmes, mais en réalité, la plupart ne sont pas vraiment appliquées. Un effort doit être déployé pour sensibiliser les femmes sur leurs droits et leur apprendre à les réclamer
Fatma, Égypte
Si les femmes ne font pas prévaloir leurs droits, elles seront constamment opprimées et élèveront des enfants qui ne sauront ni défendre leurs droits, ni les exercer.
Les femmes continuent de subir des discriminations et l’une des plus contraignantes selon moi est le harcèlement, notamment dans le monde du travail. Le harcèlement sexuel dans notre société devrait être sérieusement condamné car il représente un facteur important de l’exclusion des femmes.
Chahrazed, Tunisie
Les femmes en Tunisie ont travaillé dur pour accéder à leur liberté. Personnellement, j’ai de grandes ambitions qui me tiennent à cœur. Mais on est loin du compte, il y a encore du chemin à faire.
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