Remarque : les données sont issues des estimations de l’Organisation mondiale de la santé (a) et, comme indiqué dans la méthodologie (PDF) (a), en utilisant la classification des revenus de la Banque mondiale (a) en vigueur en 2014.
Les principales causes de décès dans le monde évoluent et diffèrent entre pays riches et pays pauvres. Dans les pays à faible revenu, les décès liés à des maladies transmissibles comme le paludisme et le VIH/sida ont chuté, tandis que celles qui sont liées à des maladies non transmissibles comme les accidents vasculaires et le diabète sont à la hausse.
Si les explications de ce phénomène varient, mon collègue Patricio Marquez a récemment consacré un article à la hausse globale du nombre de personnes souffrant de surpoids ou de diabète (a). Il note qu’il ne s’agit pas que d’un problème de riches, ni du monde riche : près de 80 % des diabétiques sont aujourd’hui dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Des évolutions sociales expliquent ce changement : l’urbanisation transforme les régimes alimentaires et les manières de vivre, tandis que le vieillissement de la population se traduit par une détérioration naturelle de l’état de santé général qui fait augmenter les cas de diabète.
La visualisation interactive ci-dessous vous permet d’explorer ces données en profondeur :
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