Publié sur Blog de Données

Le GPE ouvre ses données et renforce ainsi la mesure et la transparence des résultats dans l’éducation

Cette page en:
Image

29 profils-pays disponibles en ligne fournissent des données sur l’éducation par milliers 
Le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) collecte de gros volumes de données et d’indicateurs sur l’éducation provenant de dizaines de pays en développement partenaires mais seuls quelques initiés le savent : ces milliers de données qui couvrent tous les aspects du secteur éducatif d’un pays sont, hélas, souvent bien cachées à l’intérieur de documents longs et complexes.

Le GPE est un Partenariat sans équivalent dans le monde et a pour mission de faire en sorte que tous les enfants du monde soient scolarisés et qu’ils reçoivent une éducation de qualité. Afin d’obtenir des progrès et des résultats, nous nous appuyons sur l’expertise et le soutien d’un vaste réseau de partenaires qui englobe les pays en développement et l’ensemble des acteurs du développement.

Tous ces partenaires produisent des données en grande quantité et de nature très diverse, dans le cadre de l’arsenal de documents que constituent les plans sectoriels de l’éducation, les examens sectoriels conjoints, les aide-mémoire et les rapports financiers. Or, trop souvent, les données empilées dans ces rapports ne sont pas faciles d’accès.

Les résultats au regard des objectifs fixés
Au cours de l’année écoulée, une petite équipe du GPE a œuvré en collaboration avec le Groupe de gestion des données de la Banque mondiale et l’organisation Development Gateway, spécialisée dans les données sur l’aide, pour exhumer ce fonds et le dévoiler au grand jour.

Le projet du GPE pour le libre accès aux données permet d’explorer 29 profils-pays (auxquels s’ajouteront ceux de 25 autres pays d’ici la fin de l’année) et présente des données issues d’une grande variété de documents.

Ces profils-pays sont exceptionnels car ils permettent de comparer les résultats effectivement obtenus dans les pays par rapport aux objectifs fixés ; ils montrent, par exemple, si les gouvernements et les partenaires du GPE sont parvenus à faire progresser le taux de scolarisation et l’accès des filles à l’éducation ou si le nombre des enseignants a augmenté.

Tous les indicateurs sont soigneusement référencés et renvoient aux sources initiales. Des notes et définitions circonstanciées précisent le contexte et, le cas échéant, la méthode de collecte des données.

Pour chaque pays, il est possible de consulter 57 indicateurs répartis dans six catégories et couvrant les éléments clés du secteur éducatif, dont notamment le financement national et extérieur, les acquis scolaires et l’efficacité de l’aide.

Toutes les données sont en accès libre et peuvent être téléchargées aux formats Excel et PDF ou par le biais des API web de la Banque mondiale. Il est également possible de visualiser ces données sous la forme de représentations graphiques et d’insérer et partager ces graphiques dans divers médias sociaux.

Le projet du GPE pour le libre accès aux données, un facteur de changement
Le fait de publier ces données et de les rendre facilement accessibles témoigne, de la part des partenaires du GPE, de leur volonté d’accomplir les engagements qu’ils se sont fixés pour faire en sorte que l’aide à l’éducation produise des résultats mesurables. La libre utilisation et diffusion des données est un facteur de changement qui contribue à améliorer les performances et à éclairer les prises de décision. Ce mouvement incite également les pays à renforcer leurs systèmes statistiques nationaux car des incohérences de données ou des graphiques mal légendés signalent des déficits d’information et la nécessité pour les gouvernements des pays concernés et leurs partenaires de développement de redoubler d’efforts pour fournir des données exactes.

Le projet du GPE pour le libre accès aux données est un moyen d’encourager et de faciliter ce dialogue permanent entre partenaires de l’éducation. Les gouvernements des pays en développement ont joué un rôle central dans la collecte et la validation des données, avec l’aide des donateurs et des OSC partenaires sur place. Ce processus encourage les pays à exploiter pleinement leurs moyens statistiques nationaux et à fournir des données conformes à leurs propres stratégies éducatives.

Une fois amorcée, l’ouverture des données est irréversible : dans l’année qui vient, le GPE continuera à innover en exploitant le libre accès aux données pour promouvoir les échanges de connaissances entre partenaires. Dans l’intervalle, nous vous invitons à explorer notre mine de données et à nous communiquer vos commentaires et suggestions.

Liens:


Auteurs

Yann Doignon Sirven

Chargé de communication senior

Prenez part au débat

Le contenu de ce champ est confidentiel et ne sera pas visible sur le site
Nombre de caractères restants: 1000