Ces microdonnées permettent de décortiquer les indicateurs sur l’inclusion financière selon l’âge, le niveau d’études, le sexe et le quintile de revenu. Supposons que vous travaillez sur des programmes de promotion de l’égalité des sexes au Kenya et que vous souhaitez aider les femmes à disposer d’un compte en banque. Sur le portail de données Findex, vous apprenez que 71 % des Kenyanes ont un compte bancaire. Mais qu’en est-il des 29 % qui n’en ont pas ? Quand on les interroge, que répondent-elles ? Pourquoi n’ont-elles pas de compte ? Combien d’entre elles ont recours à des formes d’épargne informelles ? Et combien appartiennent à la tranche des 20 % des ménages les plus pauvres ? C’est à ce type de question que les microdonnées sont en mesure de répondre.
Ces microdonnées sont non seulement comparables d’une économie à l’autre, mais aussi très récentes : elles ont toutes été collectées en 2014 dans le cadre d’un sondage mondial réalisé par Gallup (Gallup World Poll). Nous vous invitons à consulter notre document de travail pour obtenir une analyse détaillée de la méthode d’enquête et connaître les grandes tendances de l’inclusion financière dans le monde.
Comme vous vous en souvenez peut-être, nous avons incorporé en avril dernier l’édition 2014 de la base de données Global Findex (a) au site DataBank de la Banque mondiale. Cette base de données, qui fournit des informations mondiales sur la manière dont les individus ont recours aux comptes bancaires et aux modes de paiement et dont ils gèrent leurs finances, constitue l’instrument de mesure de l’inclusion financière le plus détaillé au monde. Son succès n’a pas faibli depuis : nos données continuent de faire les gros titres du Financial Times (a), de BuzzFeed (a), du Wall Street Journal (a) et du Huffington Post (a). Et les membres de notre équipe ont déjà fait le tour du monde pour présenter nos travaux.
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