L’enregistrement de sa naissance par les autorités administratives d’un pays fournit une preuve permanente et officielle de l’existence d’un enfant. En Afrique subsaharienne, mais aussi, dans une moindre mesure, en Asie du Sud, le taux d’enregistrement des naissances en milieu rural est très faible. Selon les enquêtes disponibles les plus récentes, moins de 10 % des enfants de moins de cinq ans en Éthiopie, au Tchad et en Zambie avaient été déclarés à l'état civil au moment de l'enquête. Dans ces trois pays, ainsi que dans quelques autres, l’enregistrement des naissances en milieu urbain est également inférieur à 50 %.
Or,un individu dont la naissance n’a pas été officiellement enregistrée aura plus de difficultés à accéder à des services essentiels comme la santé ou l'éducation et à faire reconnaître ses droits. Le plan de développement des investissements dans les systèmes d’état civil, (a), élaboré par la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé en collaboration avec d’autres institutions, a pour objectif de généraliser l’enregistrement des naissances, des mariages et des décès (avec la mention de la cause du décès) et de garantir à tous les individus l'accès à une preuve légale de leur naissance d’ici à 2030.
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