Publié sur Blog de Données

Un partenariat pour ouvrir les données sur l’aide

Cette page en:

Open Dat Logo
Lors du quatrième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide, organisé à Busan (Corée), la Banque mondiale, le Royaume-Uni, la Suède, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Estonie et la Finlande ont annoncé leur adhésion à l’ Open Aid Partnership. Ce partenariat vise à accroître l’ouverture et l’efficacité de l’aide au développement. Il a pour objectif immédiat de synchroniser les outils de cartographie entre les donateurs et de piloter leur utilisation dans un certain nombre de pays, de façon à améliorer le suivi de l’impact des programmes de développement sur les citoyens et à obtenir directement leur opinion sur les résultats des projets. Le partenariat avait d’abord été constitué autour de l’ Institut de la Banque mondiale, de donateurs bilatéraux, de fondations et de la société civile, en étroite collaboration avec l’ Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) et le Partenariat pour un gouvernement transparent (OGP).

Ses principales missions sont les suivantes : (a) cartographier les activités qui bénéficient de l’aide au développement et créer une carte web collaborative qui améliorera la coordination, l’efficacité, la transparence et la reddition de comptes dans le secteur de l’aide au développement ; (b) soutenir les pays en développement dans l’élaboration de plateformes cartographiques nationales ; (c) promouvoir les initiatives de contrôle citoyen afin d’améliorer le suivi de l’aide au développement et de la prestation des services publics, et d’accroître ainsi la transparence et la responsabilisation ; (d) renforcer la capacité de la société civile à agir comme intermédiaire pour informer les citoyens et rendre les données cartographiques plus accessibles, ainsi que la capacité des services publics à recueillir les réactions exprimées et à y donner suite ; et (e) évaluer l’impact, en termes de développement, des plateformes cartographiques nationales et des initiatives de contrôle citoyen sur les services publics et sur le renforcement des capacités connexes.

Ce partenariat s’appuie sur une initiative de la Banque mondiale qui a consisté à cartographier 30 000 activités dans les 143 pays où elle intervient, et à superposer ces données à des indicateurs infranationaux de la pauvreté et du développement humain à l’échelon local. L’idée de départ est que la combinaison de technologies de visualisation et de données en libre accès sur l’aide au développement peut encourager un processus de développement plus transparent, plus inclusif et plus efficace. Le Malawi, l’un des premiers pays à mettre en place une plateforme de gestion de l’aide, en coopération avec AidData, a géocodé les activités de 27 donateurs. Pour la première fois, une carte localise tous les flux d’aide locale au Malawi. D’autres programmes analogues sont en cours de préparation au Népal, au Kenya et en Indonésie.

Pour obtenir des informations supplémentaires, veuillez consulter les ressources suivantes :


Auteurs

Prenez part au débat

Le contenu de ce champ est confidentiel et ne sera pas visible sur le site
Nombre de caractères restants: 1000