C’est aujourd’hui la Journée internationale des populations autochtones (voir le
site dédié de l'ONU). Les peuples autochtones et les minorités ethniques représentent environ 370 millions de personnes réparties dans plus de 90 pays.
Où que nous vivions et qui que nous soyons, nous devrions tous nous soucier des populations autochtones. Pourquoi ?
D’abord, parce que les peuples autochtones et les minorités ethniques sont davantage touchés par la pauvreté .
Les populations autochtones représentent 5 % de la population mondiale mais 15 % du nombre d’individus qui vivent dans l’extrême pauvreté dans le monde.
Cette surreprésentation est frappante en Amérique latine où, si vous appartenez à une famille autochtone, vous aurez trois fois plus de risques d’être pauvre que vos concitoyens.
[Télécharger le rapport : Indigenous Latin America in the Twenty-First Century (a)]
Ensuite, parce que, en dépit de certains progrès, les minorités ethniques et les peuples autochtones restent souvent exclus, marginalisés et privés de l’accès aux services essentiels .
De l’Inde au Pérou, les femmes issues des populations autochtones sont moins enclines à accoucher dans un établissement de santé car elles sont victimes de discriminations et de mauvais traitements et que leurs pratiques culturelles ne sont pas respectées.
À l’échelle mondiale, l’espérance de vie des populations autochtones peut être de 20 ans inférieure à celle du reste de la population.
En Amérique latine, alors que les services de base ont globalement enregistré une expansion considérable, l’accès des peuples autochtones à l’assainissement et à l’électricité est inférieur de 15 et 18 % respectivement à celui du reste de la population.
[Télécharger le rapport : Inclusion Matters: The Foundation of Shared Prosperity (a)]
Enfin, parce que les populations autochtones contribuent à la protection de l’environnement, à la lutte contre le changement climatique et au renforcement de la résilience aux catastrophes naturelles, et que leurs droits ne sont pas suffisamment protégés.
Alors qu’elles possèdent, occupent ou utilisent un quart de la surface de la planète, les populations autochtones sont en réalité les « gardiens » de 80 % de la biodiversité mondiale.
Plus de 20 % des stocks mondiaux de carbone contenus dans les forêts tropicales sont situés sur les territoires des populations autochtones, dans le bassin de l’Amazone, le Mexique et l’Amérique centrale, la République démocratique du Congo et l’Indonésie.
Et pourtant, une infime partie seulement des terres des populations autochtones font l’objet d’une reconnaissance officielle par les États concernés.
L’année 2017 marque le 10 e anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Cet anniversaire nous rappelle tout ce qu’il reste à faire pour garantir aux populations autochtones l’exercice de leurs droits fondamentaux et veiller à ce qu’elles soient intégrées au processus de développement, afin qu’elles puissent mener une existence plus sûre, en bonne santé et plus prospère.
En savoir plus sur la Banque mondiale et les populations autochtones .
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Suivez-nous sur Twitter ( @WBG_Cities ) et Flipboard .
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D’abord, parce que les peuples autochtones et les minorités ethniques sont davantage touchés par la pauvreté .
Les populations autochtones représentent 5 % de la population mondiale mais 15 % du nombre d’individus qui vivent dans l’extrême pauvreté dans le monde.
Cette surreprésentation est frappante en Amérique latine où, si vous appartenez à une famille autochtone, vous aurez trois fois plus de risques d’être pauvre que vos concitoyens.
[Télécharger le rapport : Indigenous Latin America in the Twenty-First Century (a)]
Ensuite, parce que, en dépit de certains progrès, les minorités ethniques et les peuples autochtones restent souvent exclus, marginalisés et privés de l’accès aux services essentiels .
De l’Inde au Pérou, les femmes issues des populations autochtones sont moins enclines à accoucher dans un établissement de santé car elles sont victimes de discriminations et de mauvais traitements et que leurs pratiques culturelles ne sont pas respectées.
À l’échelle mondiale, l’espérance de vie des populations autochtones peut être de 20 ans inférieure à celle du reste de la population.
En Amérique latine, alors que les services de base ont globalement enregistré une expansion considérable, l’accès des peuples autochtones à l’assainissement et à l’électricité est inférieur de 15 et 18 % respectivement à celui du reste de la population.
[Télécharger le rapport : Inclusion Matters: The Foundation of Shared Prosperity (a)]
Enfin, parce que les populations autochtones contribuent à la protection de l’environnement, à la lutte contre le changement climatique et au renforcement de la résilience aux catastrophes naturelles, et que leurs droits ne sont pas suffisamment protégés.
Alors qu’elles possèdent, occupent ou utilisent un quart de la surface de la planète, les populations autochtones sont en réalité les « gardiens » de 80 % de la biodiversité mondiale.
Plus de 20 % des stocks mondiaux de carbone contenus dans les forêts tropicales sont situés sur les territoires des populations autochtones, dans le bassin de l’Amazone, le Mexique et l’Amérique centrale, la République démocratique du Congo et l’Indonésie.
Et pourtant, une infime partie seulement des terres des populations autochtones font l’objet d’une reconnaissance officielle par les États concernés.
L’année 2017 marque le 10 e anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Cet anniversaire nous rappelle tout ce qu’il reste à faire pour garantir aux populations autochtones l’exercice de leurs droits fondamentaux et veiller à ce qu’elles soient intégrées au processus de développement, afin qu’elles puissent mener une existence plus sûre, en bonne santé et plus prospère.
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