Inédite, dévastatrice, implacable. Quel que soit l’adjectif utilisé pour la décrire, la pandémie de COVID-19 (coronavirus) a bouleversé la vie de plusieurs milliards de personnes dans le monde.
Les projections du Groupe de la Banque mondiale pour l’année 2020 font froid dans le dos :
- l’économie mondiale devrait reculer de 5,2 %, ce qui représente la plus forte récession planétaire depuis 1998 ;
- l’extrême pauvreté va repartir à la hausse pour la première fois depuis 20 ans, au détriment de 100 millions de personnes ;
- le nombre d’habitants en situation d'insécurité alimentaire va doubler.
Cerner l’ampleur de cette crise et ce que l’avenir nous réserve est un véritable défi. Et ce d’autant plus que, outre le coronavirus, les pays doivent mener bien d’autres combats sur le front du développement. De l’Afrique à l’Asie du Sud en passant par le Moyen-Orient, de nombreux pays ont été frappés par des invasions de criquets pèlerins dévastatrices. Un grand nombre de régions du monde sont en proie aux conflits et aux violences, tandis que le changement climatique met en péril les moyens de subsistance de millions de personnes et que, en matière de santé, la malnutrition, mais aussi l’obésité ne sont que deux exemples des fléaux qui menacent les pays en développement.
Vue dans son ensemble, la situation est accablante, et les défis peuvent sembler insurmontables.
C’est pourquoi le Groupe de la Banque mondiale s’efforce de disséquer ces enjeux, pour les examiner de manière approfondie et proposer des solutions. Nos économistes, experts des données et spécialistes sectoriels partagent les résultats de leurs recherches et leurs recommandations dans quantité de rapports, billets de blog, entretiens et événements. Le volume d'information que nous avons produits cette année témoigne de l’ampleur de la tâche à venir. La pandémie de COVID-19 a notamment fait l’objet à elle seule de plus de 110 billets de blog en français...
Pour vous aider à mieux comprendre les enjeux mondiaux du développement aujourd’hui et éclairer la manière dont le Groupe de la Banque mondiale y répond, nous vous proposons une brève sélection de nos publications les plus marquantes au cours de l’année écoulée. Et pour satisfaire toutes les préférences, nous avons sélectionné une variété d'articles, de rapports, d'interviews et de reportages. L’ensemble de ces publications ont en commun d’avoir trouvé un large écho parmi vous et d’avoir suscité un grand nombre de réactions.
La crise du coronavirus y occupe une place de premier plan, avec notamment un article remarquable sur les enseignements de l’épidémie d’Ebola en 2014. La publication de ce reportage dans le cadre de notre série #ChangingLives (Changer des vies) a donné lieu à de nombreuses réactions, en particulier sur les leçons à tirer d’une crise sanitaire récente pour mieux faire face à l’actuelle pandémie.
Nous avons effectué un sondage pour savoir quelle était votre perception du fléau que représentent la malnutrition et, en particulier, l'obésité à travers le monde. Signe de votre intérêt pour ce sujet, plus de 73 % des répondants ont su trouver la bonne réponse !
Nous constatons qu'à chaque fois que nous vous proposons de suivre une formation en ligne, en particulier sous la forme d'un cours que vous pouvez suivre à votre rythme, celle-ci rencontre toujours un grand succès. En particulier quand elle est disponible en français ! Par exemple, vous êtes déjà plus de 20 000 à vous être inscrit(e)s à notre MOOC sur les Partenariats public-privé (PPP) qui a lieu en ce moment.
En collaboration avec @AFD_France, nous avons conçu un nouveau #MOOC sur les enjeux et opportunités autour des Partenariats Publics Privés (PPP). Les cours se dérouleront en français. Inscrivez-vous, c'est gratuit ! https://t.co/9POFqCSAZJ pic.twitter.com/gMAe2tS5oi
— Banque mondiale (@Banquemondiale) 30 juillet 2020
Dans le cadre de notre série d'interviews Réponses d'experts, nous avons interrogé des experts sur les solutions à mettre en oeuvre pour aider les pays en développement à lutter contre la pandémie mondiale de COVID-19. Dans cet épisode (celui qui a généré le plus de cocmmentaires et de partages sur les réseaux sociaux), le docteur Muhammad Pate détaille le soutien fourni par le Groupe de la Banque mondiale afin de renforcer les systèmes de santé : accompagner les pays pour qu’ils puissent former un plus grand nombre d’agents de santé, améliorer l'accès aux soins pour les plus pauvres et renforcer le suivi épidémiologique.
L'éducation est un levier essentiel pour permettre aux populations de s'extraire de la pauvreté. En effet, la lecture représente une passerelle vers de nouveaux apprentissages et le développement des compétences, permettant aux jeunes de développer leur potentiel et de participer au développement socioéconomique de leur communauté. Et clairement, la crise mondiale des apprentissages est un sujet d'inquiétude pour tous à travers les pays. La version française de notre rapport consacré à ce thème a été téléchargée plus de 7000 fois.
Plus de la moitié des enfants de 10 ans dans le monde ne maîtrisent pas la #lecture. Cette situation est inacceptable. La @Banquemondiale s'engage à réduire ce chiffre de 50% d'ici 2030. Nous devons agir pour mettre fin à la #PauvretéDesApprentissages!
— Banque mondiale (@Banquemondiale) 7 février 2020
Vous avez été nombreux à féliciter les progrès accomplis en Haïti, notamment en matière d'infrastructures, avec par exemple le cas des réseaux routiers et lerenforcement de leur résilience aux aléas climatiques. Et pour cause, il y a de quoi se réjouir, et de plus de 122 ponts pour accéder par tous les temps aux marchés et aux services.
Pour ceux qui recherchent des lectures plus approfondies, nous vous suggérons de consulter la dernière édition de notre rapport Les Femmes, l’Entreprise et le Droit. Cette étude fait Ce sujet a clairement touché une corde sensible chez beaucoup d'entre vous : le rapport a été téléchargé plus de 290 000 fois en l'espace de quelques mois !
Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2020 est disponible en français !
— Banque mondiale (@Banquemondiale) 30 janvier 2020
Il évalue l’impact des lois sur la carrière des #femmes à travers 8 indicateurs: mobilité, emploi, rémunération, mariage, maternité, entrepreneuriat, actifs et retraite. https://t.co/807jN8CNN3 #WomenBizLaw 📙 pic.twitter.com/P8pssS0ilA
Pour finir, dans une vidéo intitulée « Ensemble à l’ère du coronavirus », nous avons rassemblé les photos partagées par des membres du personnel du Groupe de la Banque mondiale, afin de montrer que nous partageons souvent les mêmes défis et faisons preuve des mêmes élans de force et de solidarité, au quotidien, et où que nous nous trouvions dans le monde, en mode de confinement complet ou partiel.
Nous vous encourageons à découvrir cette sélection comme une invitation à explorer davantage nos publications. Quels que soient le sujet, la région du monde ou le pays qui vous intéressent, rendez-vous sur notre site web banquemondiale.org pour en savoir plus.
Un élément ressort de chacun de nos choix : l’espoir dans l’avenir. D’un pays à l’autre, les bonnes idées ne manquent pas pour relever les nombreux défis du développement, ni les actions concrètes qui changent la donne. Il y a une dynamique de fond en faveur de transformations qui améliorent les conditions de vie des populations.
Nous espérons que vous trouverez dans notre sélection matière à échanger, à vous informer et à agir. Nous comptons sur vous pour nous dire ce que vous en pensez. Faites-nous part de vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
Peut-on repenser les approches jusqu’ ici prônées pour apporter le soutien aux pays en développement dont les populations font face aux multiples crises? Comment arriver à impliquer véritablement les populations auxquelles l’aide est destinée ? Ce sont là les questions importantes auxqeulles il faut répondre si l’on souhaite atteindre les objectifs d’une assistance durable avec un impact favorable au développement.
L’article est fort intéressant, néanmoins j’estime pour ma part que les organisations internationales ne font pas assez pour l’émancipation de la femme notamment celle du tiers monde. En fait , elle reste tributaire du bon vouloir des hommes surtout en matière d’éducation et d’emploi. Pour ce qui concerne l’emploi une discrimination criarde est vécue par la femme en dépit de ses diplômes et compétences.
Les conséquences économiques et sociales de la pandémie se propagent sur toute la planète. Dans ce contexte de grande incertitude, c’est un monde bien différent qui s’annonce, et pour longtemps. Plus d’un milliard d’emplois dans le monde sont en danger, ce qui vient accentuer la nécessité de garantir de meilleurs filets de sécurité à la plupart des travailleurs de l’économie informelle et au grand nombre de personnes vulnérables qui en sont encore privés notamment les personnes handicapées, les enfants qui vivent dans le continent africain.
quelles sont les stratégies de la BM pour ces groupes vulnérables puissent avoir des politiques spécifiques à eux dédiées?
Merci pour votre commentaire : Pour en savoir plus sur l'action que nous menons aux côtés des pays, pour les aider à faire face aux effets de la pandémie, nous vous donnons rendez-vous sur notre portail d'information : www.banquemondiale.org/coronavirus
La société humaine a besoin de retrouver son équilibre.
C'est un travail formidable que fait la banque mondiale, beaucoup de documents et de rapport mais le problème reste toujours le même, c'est que l'impact de ce travail reste limité tant que les États ne trouvent pas les moyens pour traduire ces recommandations en projets concrets. Je pense qu' un maillon de chaîne reste absent quelque part pour réaliser plus de résultats et soutenir les ONG crédibles dont la gouvernance financière est correcte peut donner plus de lumière dans le bout du tunnel.
Peut on proposer à la banque mondiale d appuier la création d une école de l entreprenuriat dans chaque pays qui le souhaite
Ou par un PPP?
NOTRE EXPERTISE POUR L'AFRIQUE DE L'OUEST POUR RELEVER LE DÉFI.
Le covid a entraîné le monde à une démarche spécifique pour prendre des dispositions afin de risposter