Publié sur Opinions

Une classe de 19 000 personnes étudie le changement climatique

Vous avez envie d’en apprendre davantage sur des sujets essentiels pour le développement mondial, tels que le changement climatique ? Vous êtes nombreux dans ce cas : plus de 19 000 personnes se sont inscrites au cours en ligne gratuit de la Banque mondiale : Baissons la chaleur (en anglais), visite guidée virtuelle d’un rapport de la Banque mondiale, commandé par le Potsdam Institute et Climate Analytics, sur les impacts probables du réchauffement de la planète.  

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Le Massive Online Open Course (MOOC) de quatre semaines a commencé le 27 janvier et vient de s’achever. Il a pris la forme de discussions vidéos interactives avec des climatologues et autres spécialistes du climat réputés, de Google hangouts avec des experts internationaux, de forums de discussion et d’une collaboration sur les médias sociaux via #wbheat sur Twitter.  

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Les étudiants ont posté leurs « digital artifacts », leurs projets finals, sur Storify, Wordpress, Flickr, YouTube, Tumblr et d’autres plateformes. 

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Baissons la chaleur est le premier MOOC de la Banque mondiale organisé par l’intermédiaire de Coursera, entreprise qui offre des cours en ligne gratuits grâce à des partenariats avec des universités et des organisations. L’Institut de la Banque mondiale (WBI), branche du Groupe de la Banque mondiale consacrée à l’éducation, a été le fer de lance de ce partenariat avec Coursera ; il a collaboré avec l’équipe chargée des questions de changement climatique pour mettre au point cette première offre. Approximativement 60 % des personnes qui ont assisté au MOOC Baissons la chaleur vivent dans des pays en développement, et environ la moitié ont entre 18 et 24 ans, ce qui constitue une population différente de celle qui suit habituellement les cours à distance du WBI. Avec ce premier MOOC, la Banque mondiale établit un modèle pédagogique unique qui se concentre sur les aspects pratiques permettant de pousser les participants à « agir maintenant, agir différemment ».

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Le cours portait sur les évolutions du climat et leurs répercussions sur des centaines de milliers d’années, les climats possibles au XXIe siècle, sur le type de vie possible sur terre avec une hausse de températures de 4 °C et sur ce que nous pouvons faire. Les participants ont pu choisir d’y assister en qualité de « climate champion » (défenseur du climat), statut adapté à toute personne qui se sent fortement concernée par le sujet, ou d’individu intéressé par la politique climatique, parce qu’il travaille au sein d’une administration publique ou d’une organisation non gouvernementale.


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Les MOOC pourraient-ils constituer un nouveau mode de partage des recherches et de diffusion de savoir sur le développement ?

Abha Joshi-Ghani, directrice du département Changement, savoir et apprentissage au WBI, affirme qu’avec les MOOC, aussi bien les autorités, les praticiens du développement que les chefs de file communautaires pourront avoir connaissance des efforts déployés par le Groupe de la Banque mondiale et la communauté internationale pour mettre un terme à la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. « Avec cette nouvelle approche, nous nous attachons à améliorer la manière dont nous transformons nos connaissances en un apprentissage pratique, à une échelle nécessaire pour atteindre nos objectifs. » Jetez un œil sur son billet de blog (a).

Qu’en pensez-vous ? Est-ce que les MOOC peuvent être utiles au développement mondial ?


Auteurs

Donna Barne

Rédactrice pour les sites institutionnels

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