Après une catastrophe, comment rebâtir vite et mieux

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Les conséquences d’une catastrophe naturelle affectent les plus pauvres de façon disproportionnée . C’est ce que révélait le rapport Indestructible, publié en 2017, une année où la saison des ouragans a été particulièrement tragique dans les Caraïbes, avec deux ouragans de catégorie 5 qui ont ravagé les îles de la Barbade, la Dominique et Saint-Martin.

Les pertes se comptent en vies humaines, bien sûr, mais aussi, inévitablement, en coût matériel, social, et économique. Comment les populations pauvres peuvent-elles se remettre d’un tel choc ? Pourquoi cela prend-il si longtemps pour reconstruire, rouvrir les écoles et les hôpitaux, recréer des emplois ? Pourquoi est-il si complexe de débloqués les fonds nécessaires à la reconstruction ?

Chaque catastrophe doit nous permettre de tirer des leçons et de mieux nous préparer à la prochaine ​.

C’est pourquoi nous devons constamment nous interroger et nous améliorer, pour continuer d’accroître l’efficacité du combat que nous menons contre la pauvreté.

Une opportunité pour mieux reconstruire 

Un nouveau rapport, intitulé Building Back Better (« Mieux reconstruire »), évalue la résilience socioéconomique et l’impact des catastrophes sur les populations, et propose des solutions pour aider les pays à renforcer leur capacité de résilience, à mieux se préparer pour mieux se relever après un choc .

Présentation du rapport Building Back Better


Le rapport explore les stratégies et les mesures à mettre en œuvre pour que la reconstruction soit :

  • robuste, pour que les populations et les moyens de subsistance soient moins vulnérables aux chocs futurs,
  • rapide, pour que chacun puisse reprendre une vie normale le plus tôt possible,
  • inclusive, afin que personne ne soit laissé pour compte dans le processus de redressement.

 
De meilleures pratiques de reconstruction pourraient éviter des pertes s’élevant à 173 milliards de dollars par an . Les gains et les sommes économisées seraient particulièrement importants pour les communautés et les pays qui sont les plus souvent frappés par des catastrophes de grande intensité.

Le rapport Building Back Better montre qu'une reprise plus rapide, plus robuste et plus inclusive entraînerait une réduction moyenne des pertes annuelles de bien-être de 59 %. Dans les petits Etats insulaires et dans le reste du monde, la reconstruction doit être saisie comme une occasion d’investir dans la résilience, pour faire en sorte que le cycle des catastrophes destructrices soit rompu.

Téléchargez le rapport ici (a).


En savoir plus :

 

Auteurs

Sameh Wahba

Directeur du Pôle mondial d’expertise en Développement urbain, gestion du risque de catastrophe, résilience et foncier, Banque mondiale

BLAISE AYEGNON
27 août 2018

JE PENSE QUE C EST UNE TRES BONNE CHOSE DE PENSER GLOBALEMENT LE DEVELOPPEMENT.

Judith
28 août 2018

Très intéressant. Comme je l'ai vu passer sur vos réseaux sociaux, la nécessité de mieux lier la réponse humanitaire aux stratégies de reconstruction parait évidente, mais j'avoue avoir du mal à imaginer une entité qui pourrait se charger de coordonner une telle action. Les Nations Unies ou la Banque mondiale auraient-elles la légitimité et les moyens de piloter des projets d'une telle envergure ? En outre, existe-t-il déjà une structure dédiée à la coordination des efforts humanitaires et de développement ?

King222
27 août 2018

Bonjour selon mon idée après une catastrophe naturelle il faut dabord venir en aide aux victimes puis consulter le ministre de territoire pour avoir le plan de lieux de catastrophe ensuite lancé le plan de la reconstruction immédiate des infrastructures touchés surtout en tenant compte de changement climatique dans ce cas il faut construire des infrastructure solide qui est dans le plan de développement durable.
Cordialement
King222

ANDRE KAMBAJI
04 septembre 2018

je pense qu'il faut penser à resoudre tous ces fleaux avant que les populations en subissent les consequences. Comme ces catastrophes reviennent de temps en temps, mieux vaut prevenir que guerir donc agir sur les consequences. Voyons les causes en amont.