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Banque du savoir : Des prêts, mais pas seulement

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ImageAvant, la gestion du savoir et de la connaissance à la Banque mondiale, pouvait être symbolisé comme une grande structure en étoile. Le modèle auquel elle aspire aujourd’hui, c’est un nœud, tout simplement, qui s'inscrit dans un vaste réseau.

Ou, pour être plus précis, un « super-nœud », comme l’a décrit Martine Haas, professeur associé de gestion à la Wharton School de l’université de Pennsylvanie. Dans la société de l’information, dans un monde totalement connecté comme le nôtre, la Banque contribue abondamment à l’édifice global du réseau du savoir.

Ce savoir était justement le sujet d’un débat organisé cette semaine pour faire le point sur l’état des services de la connaissance à la Banque mondiale et leur impact sur le développement. Alors que l’on entend parler de la « banque du savoir » depuis la présidence de Jim Wolfensohn, cette transition est encore un chantier inachevé. Nous possédons peut-être des connaissances mais il n’en reste pas moins que nous sommes une « banque », c’est-à-dire que notre activité ce sont les prêts : tel est le paradoxe auquel sont confrontés les responsables de la Banque.

Un nouveau rapport, le premier d’une série annuelle, fait l’inventaire des activités de la Banque dans le domaine des connaissances et constitue une étape importante pour appréhender le volet « savoir » au sein du mouvement plus vaste en faveur de l’ouverture du développement. La Banque a également introduit des « plateformes de connaissances », consacrées à des thèmes spécifiques et dont la vocation est de créer un espace de discussion ouvert et collaboratif.

De telles plateformes ont par exemple été mises en place dans le domaine de la croissance verte, de l’urbanisation et de la technologie. Découvrez-les !


Auteurs

Audrey Liounis

Communications Officer, EXTOC

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