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Jim Yong Kim : « Je prends aujourd’hui mes fonctions de président avec humilité et enthousiasme »

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ImageLe nouveau président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a placé son mandat de cinq ans sous le signe de la transparence, de l’innovation, de la rigueur et de la collaboration « avec les populations pauvres que nous voulons servir », et s’est dit animé d’un « inébranlable optimisme » quant aux résultats que l’institution va pouvoir accomplir en suivant cette voie.

 

« C’est pour moi un honneur de commencer à exercer aujourd’hui la présidence du Groupe de la Banque mondiale. J’ai travaillé parmi certaines des populations les plus pauvres du monde durant la majeure partie de ma vie adulte », a déclaré Jim Yong Kim aux journalistes à son entrée au siège de la Banque. « Et dans le cadre de mes activités, j’ai appris que la Banque mondiale est l’organisme de développement le plus important qui soit au monde. Je prends aujourd’hui mes fonctions de président avec humilité et enthousiasme. »

« Il nous faut des données, il nous faut des faits et il nous faut faire preuve de rigueur et d’analyse pour en tirer des indications sur la marche à suivre et progresser… Chaque jour nous devons nous mettre au travail avec un optimisme inspiré », a déclaré le nouveau président de la Banque mondiale en s’adressant au personnel rassemblé pour lui souhaiter la bienvenue.

Prenant acte du fait qu’il prend les commandes de l’institution à un moment crucial pour l’économie mondiale, Jim Yong Kim a indiqué avoir entendu la demande de prospérité, de croissance et d’emplois émanant ces derniers mois de nombreux pays. Il sait aussi que ces pays attendent de la Banque qu’elle les aide d’une manière durable et respectueuse de l’environnement.

Et d’ajouter, dans une déclaration ultérieure, que l’économie mondiale demeure extrêmement

« Nous devons accroître la confiance dans les marchés et au sein du secteur privé», a-t-il déclaré. « Nous devons aussi convaincre les citoyens que notre système et nos politiques économiques peuvent engendrer une croissance économique durable, équitable et solidaire. »

vulnérable.Soucieux d’agir au mieux pour obtenir des résultats sur le terrain et faire davantage entendre la voix des pauvres, le nouveau président se donne pour priorité de mettre à profit l’expertise des employés de l’institution mais aussi celle des populations. Lancé dès le 1er juillet, l’événement spécial Banque mondiale Live Ask Jim Kim (« Adressez-vous à Jim Kim ») a déjà recueilli une soixantaine de questions et commentaires provenant de plus de 25 pays et rédigés en arabe, français, anglais, coréen ou espagnol. Questions et commentaires affluent aussi par Twitter sous le hashtag #AskJimKim.

Très prochainement, Jim Yong Kim répondra en vidéo à une sélection de ces questions.

« Je vous ai vus sur le terrain », a déclaré au personnel le nouveau président de la Banque mondiale. « J’ai travaillé en beaucoup d’endroits et, partout, l’excellence, la rigueur méthodologique, la minutie du travail des employés de la Banque est légendaire. »

« Animés de la même passion, nous partageons surtout une occasion unique : celle d’agir pour aider les pays à prendre le chemin de la prospérité et éliminer la pauvreté de la surface du globe », a-t-il ajouté. Âgé de 52 ans, Jim Yong Kim a émigré aux États-Unis à l’âge de 5 ans et n’a pas manqué de rappeler que la Corée du Sud, dont il est originaire, était un pays pauvre avant de devenir la puissance économique qu’elle est aujourd’hui.

Ses initiatives en faveur de la lutte contre la tuberculose à souches résistantes et le VIH/SIDA dans les pays en développement ont valu une grande renommée à ce médecin et anthropologue de formation. Avant d’être nommé à la Banque mondiale, il présidait le Dartmouth College, établissement prestigieux doté de 3 300 enseignants et employés et d’un budget de 700 millions de dollars. Il est le premier président de la Banque mondiale nommé à l’issue d’une procédure de sélection comportant des candidatures multiples. Dans son communiqué, Jim Yong Kim a déclaré qu’une « part essentielle de [sa] responsabilité au cours des cinq prochaines années sera d’aligner les forces caractéristiques de la Banque avec les besoins d’un monde en cours de transition et de transformation ».

« En collaboration avec nos anciens et nouveaux partenaires, nous chercherons à promouvoir une institution capable de répondre efficacement aux besoins de ses divers clients et bailleurs de fonds, une institution qui obtiendra de meilleurs résultats pour soutenir une croissance durable et aider les autorités nationales à rendre davantage compte à leurs citoyens, qui donnera la priorité aux solutions basées sur des données d’observation plutôt qu’à l’idéologie, qui mobilisera et attirera les meilleurs talents, qui amplifiera la voix des pays en développement et qui s’inspirera des compétences et de l’expérience des populations que nous servons.»


Auteurs

Donna Barne

Rédactrice pour les sites institutionnels

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