Une idée à 100 milliards de dollars : le potentiel des migrations pour le financement des objectifs de développement

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Alors que les dirigeants mondiaux se retrouvent à Addis-Abeba cette semaine (a) en vue d’aborder la question du financement des objectifs de développement au cours des quinze prochaines années, mon souhait est qu’ils accordent toute l’attention qu’il se doit au potentiel immense que recèlent les diasporas et les envois de fonds des migrants. Nous avons réalisé cette note de synthèse (a) afin de présenter des pistes de financement directement liées aux migrations internationales, axées sur le marché et actuellement sous-exploitées. Les pays en développement pourraient lever jusqu’à 100 milliards de dollars, voire plus, si l’on parvenait à :

• Mobiliser l’épargne des diasporas : +50 milliards de dollars
• Réduire le coût des envois de fonds : +20 milliards de dollars
• Réduire les sommes payées par les migrants pour obtenir un emploi : +20 milliards de dollars
• Faire appel à la générosité des diasporas : +10 milliards de dollars

Le financement du développement pourrait également tirer davantage parti des envois de fonds des migrants à travers :

• L’utilisation comme garantie des futurs envois de fonds
• L’amélioration des notes de crédit des États
• L’association des envois de fonds à l’épargne financière et à l’assurance

Pour promouvoir cette « idée à 100 milliards de dollars », le Global Migration Group, l’OCDE et la Banque mondiale organisent, en marge de la conférence d’Addis-Abeba, un débat consacré à ces aspects importants. Pour en savoir plus (a)