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Que faudrait-il faire pour transformer le secteur énergétique en Afrique ?

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Que faudrait-il faire pour transformer le secteur énergétique en Afrique ? C’est la question à laquelle nous nous sommes attelés vendredi lors d’une discussion avec les ministres de l’Énergie et des Finances d’Afrique. La discussion s’inscrivait dans un événement organisé à l’occasion des Réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI. Elle a attiré de nombreux participants et aurait pu durer au delà des deux heures prévues, tant la situation de l’énergie en Afrique tient au cœur de nombre d’entre nous.

Nous sommes tous d’accord : c’est le bon moment pour donner une grande impulsion au secteur énergétique africain. Comme je l’ai déjà dit, il est scandaleux qu’en 2011 il y ait encore 560 millions de personnes en  Afrique subsaharienne qui n’ont pas accès à des sources d’énergie modernes. Il nous faut travailler ensemble pour mettre un terme à cette situation. Et ensemble, cela veut dire beaucoup de monde.

Les participants à la discussion sont également convenus que les ressources nécessaires pour instaurer la sécurité énergétique et élargir l’accès à des services abordables et durables pour les populations africaines dépassent les capacités de tous les pays et de toutes les institutions pris individuellement. Seuls des efforts groupés associant pouvoirs publics, investisseurs privés, donateurs, institutions internationales et société civile permettront d’y parvenir.

Allons-nous relever ce défi ? Sommes-nous prêts à nous engager ? Pouvons-nous adopter un programme de mesures clés pour la prochaine décennie, des mesures qui transformeront radicalement le paysage de l’énergie en Afrique à l’horizon 2020 ? Que faut-il faire pour garantir l’avenir énergétique du continent ?

  • créer un secteur de l’électricité solvable
  • planifier et construire un avenir meilleur
  • exploiter les sources d’énergie possibles
  • financer une transformation énergétique
  • fournir de l’électricité aux populations

 

À la fin de la séance de discussion, j’ai entendu avec plaisir la vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Afrique Obiageli Ezekwesili demander aux participants d’« examiner les mesures d’incitation qu’ils proposent ». Ce même commentaire nous est aussi parvenu de l’un des 155 participants en ligne et, à de nombreux égards, il s’agit d’un point de départ  central pour transformer le secteur de l’énergie en Afrique.

Telle est notre vision pour l’avenir de l’énergie… et, VOUS, qu’en pensez-vous ?


Auteurs

Jamal Saghir

Professor of Practice, Institute for the Study of International Development, McGill University

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