Publié sur Opinions

Trois choses à savoir sur la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

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Le 17 mai est l'occasion de célébrer la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

Pourquoi s’intéresser à cette journée ? Parce que les questions d'orientation sexuelle et d'identité de genre sont importantes pour le développement.

Voici les trois choses à savoir sur le sujet. 
 
Premier enjeu : En finir avec toutes les discriminations .  

Même si l'on assiste depuis une vingtaine d'années à des avancées juridiques et sociales, les personnes LGBTI continuent de faire l'objet de discriminations et de violences généralisées. Dans certains pays, elles risquent même la mort.  

Il est question ici de vos amis, vos frères ou sœurs, vos camarades de classe, vos collègues... 

Le principe, c’est de traiter l’autre comme on aimerait être traité.

Deuxième enjeu : Lutter contre l’exclusion .
 
Qui dit discrimination, dit exclusion . La population LGBTI a en général un niveau d’éducation moins élevé, des taux de chômage plus importants et un accès plus restreint au logement, à la santé et aux services financiers.

Troisième enjeu : Mettre fin à l'extrême pauvreté .

En raison des discriminations et de l’exclusion dont elles sont victimes, les personnes LGBTI sont en général surreprésentées parmi ceux qui vivent dans l’extrême pauvreté (a) et parmi les 40 % de la population aux revenus les plus bas.

Or, la lutte contre l’exclusion et la pauvreté chez les personnes LGBTI se heurte à un manque de données sur leurs conditions de vie. Les données, on ne le répètera jamais assez, sont indispensables pour améliorer rapidement l’inclusion des personnes LGBTI. Or elles manquent cruellement. La Banque mondiale collabore avec les pays et ses partenaires pour combler ce déficit de données et améliorer les moyens d’existence des personnes LGBTI.

La lutte contre l’homophobie et la transphobie est un engagement de tous les jours , et ne se limite donc pas au 17 mai. Comme le montre notre rapport Inclusion Matters (a), l'inclusion sociale est essentielle pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Demain, ainsi que les jours qui suivront, nous devrons veiller à ce que les questions d'orientation sexuelle et d'identité de genre soient intégrées dans tous nos champs d’activité.


Avez-vous une histoire à partager sur l'importance d'inclure les minorités et personnes LGBTI ? Racontez-nous sur Twitter avec le hashtag  #InclusionMatters ou dans les commentaires ci-dessous (soumis à modération) .  
 



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En anglais :

Auteurs

Ede Ijjasz-Vasquez

Ancien directeur principal du pôle Développement social, urbain et rural, et résilience, Groupe de la Banque mondiale

Clifton Cortez

Conseiller mondial en matière d'orientation sexuelle et d'identité de genre (SOGI)

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