Alors que notre continent progresse dans les domaines de la technologie, de la fabrication industrielle, du développement de logiciels et de l’information, nos économies se numérisent. Les activités économiques comme les échanges commerciaux, les systèmes financiers, les données et les processus sont de plus en plus basés sur le numérique. Cette transformation apporte de nouvelles opportunités au continent et nous avons besoin de certaines compétences pour les saisir au mieux. Il faut que la jeunesse africaine soit en première ligne parce que notre génération sera une des premières dont la plupart des activités économiques seront ancrées dans le monde numérique.
L’économie numérique verra énormément s’améliorer les communications entre les pays africains, par suite d’une meilleure connexion Internet et de nouvelles plateformes mettant les consommateurs africains en relation directe avec les entreprises africaines, ainsi qu’une intensification de la communication entre entreprises africaines, ce qui améliorera le commerce intercontinental. Pour que les jeunes Africains puissent en tirer pleinement avantage, il faut qu’ils cultivent leurs compétences de communication, en maîtrisant par exemple deux langues ou plus, notamment celles des pays voisins, afin de pouvoir communiquer oralement et par e-mails/en ligne. Cette compétence peut être développée dans des écoles et des cours qui mettent l’accent sur les deux pour apprendre de nouvelles langues.
Une compétence non traditionnelle à développer, pour que les jeunes optimisent l’amélioration des communications au sein d’une économie numérique africaine, c’est l’apprentissage des connaissances informatiques de base et du développement de logiciels ou de sites web. Ces compétences sont essentielles au sein d’une économie numérique : les plateformes Internet existeront là où les activités économiques se réaliseront, donc nous aurons besoin d’une jeunesse capable de créer, maintenir et faire fonctionner un site web. Cette aptitude peut être développée grâce à des séances obligatoires qui enseignent comment se servir d’un ordinateur à l’école primaire, puis des cours plus poussés sur des thèmes liées à l’informatique au lycée, pour ceux qui choisissent de continuer dans ce sens.
L’économie numérique africaine numérisera et décentralisera davantage d’industries, ce qui sera source de développement économique : il sera en effet plus facile de monter une entreprise et de trouver des clients, ou de se rendre sur une plateforme déjà établie et d’y vendre ses services ou d’y vanter ses produits. Il faudra pour cela que les Africains développent une compétence plus traditionnelle, celle du marketing, en se concentrant plus spécifiquement sur le placement de leurs produits sur le continent africain qui représente un énorme marché pas suffisamment approvisionné, les produits internationaux ne répondant pas complètement à la demande du marché africain.
L’économie numérique africaine ouvrira de nouvelles portes à l’Afrique et à ses peuples, mais la jeunesse devra développer les compétences indispensables pour tirer parti de cette nouvelle économie.
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