Or, à Madagascar, seule 1/5 de la population déclare faire entièrement confiance à la Présidence et les taux sont encore plus faibles pour des institutions comme l’Assemblée nationale (6%) et les Tribunaux (4%).Comment s’attendre à ce que le Gouvernement puisse être performant, à travers sa politique budgétaire, si la vaste majorité des Malgaches ne font confiance ni à leurs institutions, ni à leurs dirigeants ?
Cette note propose un agenda de reformes, y compris la création d’une loterie pour inciter les consommateurs à déclarer leurs factures, l’abaissement des taux de l’impôt sur le revenu pour créer un partenariat avec les entreprises et la dissémination de l’information sur les paiements effectués par chaque ministère et établissement public pour accroitre leur redevabilité.
Ces actions innovatrices, en combinaison avec des mesures plus traditionnelles, visent à accrotre la confiance en provoquant des changements de comportements tant au sein de l’administration que parmi les citoyens.
Rapidement, les revenus de l’Etat pourrait alors augmenter de 3-5% du PIB ce qui permettrait de dépenser plus et mieux et d'ameliorer la performance du Gouvernement.
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