L’Égypte est un marché de plus de 100 millions d’habitants et un vivier d’opportunités pour un entrepreneur à l’œil averti. Comme dans nombre de pays en développement, les difficultés du marché du travail ont quelque chose de bon : alors que des millions de personnes sont à la recherche d’un emploi, nombreux sont ceux qui renoncent à trouver un travail et décident de prendre les devants en créant leur propre entreprise. Cela semble tiré par les cheveux, mais en réalité les pauvres dans les pays en développement sont doués d’un esprit d’entreprise remarquable et probablement supérieur à celui que l’on rencontre dans les pays développés. Le professeur Ha-Joon Chang a mis en évidence ce phénomène dans un ouvrage intitulé
23 Things They Don’t Tell You About Capitalism (a).
En faisant le choix de rejeter l’offre d’emploi d’une grande compagnie pour me lancer dans l’aventure entrepreneuriale, j’ai pris l’une des meilleures décisions de ma vie. Cette aventure n’a pas été un long fleuve tranquille. Elle a été et reste semée d'embûches, mais l’essor de l’entrepreneuriat à travers tout le pays a été extrêmement stimulant. Je travaille dans l’écosystème des start-up égyptien depuis quelques années, et je pense avoir acquis une bonne connaissance de la situation. Aussi puis-je affirmer avec confiance que l’Égypte a connu ces dernières années une dynamique très prometteuse qui doit nous inciter à entreprendre davantage.
Même si les créateurs de start-up sont parfois confrontés au problème de la fuite des cerveaux, j’ai aussi pu faire l’expérience de ce dicton local : « l’Égypte est une éleveuse » (Masr Walada), elle ne cesse de donner naissance à de nouveaux talents. J’ai récemment discuté avec un entrepreneur égyptien parti en Allemagne pour poursuivre des études d’informatique et de retour dans son pays pour lancer une start-up. Alors qu’il craignait de ne pouvoir trouver les bonnes compétences techniques en Égypte, il a finalement recruté un jeune de 16 ans originaire d’une région rurale et brillant : « Tous les jours, j’apprends quelque chose à ses côtés », m’a confié mon camarade entrepreneur. Des histoires comme celles-ci, il y en a beaucoup, mais on ne les connaît pas. Et ce n’est que le début : le développement des programmes d’incubation dans le cadre de partenariats public-privé va permettre de faire émerger quantité de nouvelles pousses dans les prochaines années.
J’ai travaillé dans diverses start-up et différents secteurs d’activité. En 2013, j’ai d’abord cofondé le site Egyptian Streets (a), qui est aujourd’hui la plus grande plateforme d’information anglophone et indépendante en Égypte. Puis, en 2016, Wassel, un site qui permet à des start-up du Moyen-Orient d’entrer en contact avec des investisseurs occidentaux. Enfin, je me suis dirigé vers le commerce alimentaire en cofondant la société Breadfast (a) en 2017 : grâce à une application mobile, nous livrons de la viennoiserie et du pain frais tous les matins à domicile.
Alors croyez-moi, l’Égypte est pleine de ressources et d’opportunités. Certes, le pays doit réformer et améliorer son système éducatif, et entreprendre certaines rénovations sociales. Mais ce marché est prêt à accueillir les entrepreneurs. Ceux qui se lancent ne le regretteront pas !
En faisant le choix de rejeter l’offre d’emploi d’une grande compagnie pour me lancer dans l’aventure entrepreneuriale, j’ai pris l’une des meilleures décisions de ma vie. Cette aventure n’a pas été un long fleuve tranquille. Elle a été et reste semée d'embûches, mais l’essor de l’entrepreneuriat à travers tout le pays a été extrêmement stimulant. Je travaille dans l’écosystème des start-up égyptien depuis quelques années, et je pense avoir acquis une bonne connaissance de la situation. Aussi puis-je affirmer avec confiance que l’Égypte a connu ces dernières années une dynamique très prometteuse qui doit nous inciter à entreprendre davantage.
Même si les créateurs de start-up sont parfois confrontés au problème de la fuite des cerveaux, j’ai aussi pu faire l’expérience de ce dicton local : « l’Égypte est une éleveuse » (Masr Walada), elle ne cesse de donner naissance à de nouveaux talents. J’ai récemment discuté avec un entrepreneur égyptien parti en Allemagne pour poursuivre des études d’informatique et de retour dans son pays pour lancer une start-up. Alors qu’il craignait de ne pouvoir trouver les bonnes compétences techniques en Égypte, il a finalement recruté un jeune de 16 ans originaire d’une région rurale et brillant : « Tous les jours, j’apprends quelque chose à ses côtés », m’a confié mon camarade entrepreneur. Des histoires comme celles-ci, il y en a beaucoup, mais on ne les connaît pas. Et ce n’est que le début : le développement des programmes d’incubation dans le cadre de partenariats public-privé va permettre de faire émerger quantité de nouvelles pousses dans les prochaines années.
J’ai travaillé dans diverses start-up et différents secteurs d’activité. En 2013, j’ai d’abord cofondé le site Egyptian Streets (a), qui est aujourd’hui la plus grande plateforme d’information anglophone et indépendante en Égypte. Puis, en 2016, Wassel, un site qui permet à des start-up du Moyen-Orient d’entrer en contact avec des investisseurs occidentaux. Enfin, je me suis dirigé vers le commerce alimentaire en cofondant la société Breadfast (a) en 2017 : grâce à une application mobile, nous livrons de la viennoiserie et du pain frais tous les matins à domicile.
Alors croyez-moi, l’Égypte est pleine de ressources et d’opportunités. Certes, le pays doit réformer et améliorer son système éducatif, et entreprendre certaines rénovations sociales. Mais ce marché est prêt à accueillir les entrepreneurs. Ceux qui se lancent ne le regretteront pas !
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