Depuis quatre ans, plus de la moitié de la population syrienne a été déplacée. Cette crise des réfugiés est l’une des pires de l’histoire. Des millions de Syriens se sont réfugiés dans des pays voisins.
Des réfugiés syriens en manifestent à la frontière turque
Shutterstock l Thomas Koch
Selon les estimations du HCR, le nombre de réfugiés syriens enregistrés en Turquie atteindrait 1,8 million de personnes, pour 600 000 environ en Jordanie.
Des réfugiés syriens manifestent à la frontière turque
Shutterstock l Thomas Koch
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Au Liban, les réfugiés constituent près d’un quart de la population totale du pays. Comme l’a rappelé Jim Yong Kim, le président du Groupe de la Banque mondiale, « c’est comme si toute la population du Mexique arrivait aux États-Unis » en l’espace de deux ans.
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Les chiffres donnent le vertige : 2 millions d’enfants (a) ne sont plus scolarisés en Syrie et plus de 500 000 sont déscolarisés dans les pays voisins. Faute de moyens, des gamins de sept ans réfugiés travaillent des heures durant pour un salaire de misère.
Des réfugiés dans un abri de fortune au camp de Ketermaya, dans la banlieue de Beyrouth, au Liban
Photo : Ashraf Al-Saeed l World Bank
Dominic Chavez l World Bank
Beaucoup n’ont pas le droit de sortir, pour des raisons de sécurité : environ un tiers des enfants au Liban et en Jordanie affirment ne sortir de chez eux qu’une fois par semaine, au maximum (HCR).
Des réfugiés syriens au camp de Za’atari, en Jordanie
Photo : Ashraf Al-Saeed l World Bank
La plupart des étudiants syriens réfugiés au Liban arrêtent leurs études avant le supérieur, faute de documents, de moyens ou par manque de place dans les universités.
Selon l’UNICEF, pratiquement un tiers (32 %) des mariages entre réfugiés enregistrés en Jordanie concernent une jeune fille de moins de 18 ans. Avant la guerre, le taux des mariages précoces en Syrie était d’environ 13 %. Le regain de cette pratique aura probablement des effets néfastes sur l’avenir de ces jeunes filles, prévient l’ONU, mettant en péril non seulement leur santé mais également leurs perspectives éducatives et financières.
Par ailleurs, selon une enquête du HCR (a), sur un échantillon de 781 enfants réfugiés au Liban, 77 % n’ont pas de certificat de naissance valable.
Réfugiés syriens
Shutterstock l Thomas Koch
Photo : Ashraf Al-Saeed l World Bank
La plupart des étudiants syriens réfugiés au Liban arrêtent leurs études avant le supérieur, faute de documents, de moyens ou par manque de place dans les universités.
Selon l’UNICEF, pratiquement un tiers (32 %) des mariages entre réfugiés enregistrés en Jordanie concernent une jeune fille de moins de 18 ans. Avant la guerre, le taux des mariages précoces en Syrie était d’environ 13 %. Le regain de cette pratique aura probablement des effets néfastes sur l’avenir de ces jeunes filles, prévient l’ONU, mettant en péril non seulement leur santé mais également leurs perspectives éducatives et financières.
Par ailleurs, selon une enquête du HCR (a), sur un échantillon de 781 enfants réfugiés au Liban, 77 % n’ont pas de certificat de naissance valable.
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La forte augmentation de la population dans certaines communautés d’accueil des réfugiés a entraîné un doublement des déchets solides ce qui peut, sans parler des odeurs nauséabondes, favoriser la contamination des ressources hydriques et la propagation des maladies.
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Des réfugiés syriens du camp de Za’atari, en Jordanie, alignent leurs bidons d’eau pour les remplir
Photo : Ashraf Al-Saeed l World Bank
Photo : Ashraf Al-Saeed l World Bank
Une famille de réfugiés syriens remplit un dossier au centre d’enregistrement du HCR à Tripoli, au Liban
Photo : Mohamed Azakir
Photo : Mohamed Azakir
En Jordanie comme au Liban, fonctionnaires et habitants font état de tensions grandissantes entre les réfugiés syriens et les habitants, pour de multiples raisons, allant des classes surchargées à l’insuffisance des services d’électricité, d’eau et d’assainissement en passant par la concurrence pour décrocher un emploi. Mais dans le même temps et sans que cela puisse être quantifié, les Jordaniens et les Libanais font preuve d’une immense générosité à l’égard des réfugiés.
Des réfugiés syriens du camp de Za’atari, en Jordanie, alignent leurs bidons d’eau
Photo : Ashraf Al-Saeed l World Bank
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Réfugiés syriens
Shutterstock l Thomas Koch
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