Pour ceux qui connaissent ce pays, il existe deux « Tunisies » : l’une est dite pauvre et la seconde, plus riche. La ville côtière de Sousse, par exemple, est parmi les principaux centres économiques du pays. Kairouan en revanche, dans la région du Centre-Ouest, affichait en 2013 un taux de chômage de 15 % et un taux de pauvreté de 32 % sans oublier qu'elle a été le théatre de fréquentes manifestations de frustration populaire.
Le développement en Tunisie est différent selon les régions avec les trois plus grandes villes, Tunis, Sfax et Sousse, représentant 85% du PIB national. La plupart des industries et services sont situés à l’Est sur la côte méditerranéenne. Les taux de pauvreté sont plus élevés dans les régions les plus défavorisées, notamment la partie majoritairement rurale de l'ouest du pays. Les régions de l'intérieur du pays n’ont pas bénéficié de la même croissance économique que les régions côtières, dû notamment à une économie centrée sur l'agriculture et l'agropastoralisme.
Depuis la révolution de 2011, les citoyens de ces régions défavorisées n’ont cessé de demander plus d’égalité en termes d’opportunités, d'accès et d'inclusion. Et tout cela commence par les routes.
La mobilité est une condition préalable au développement. En Tunisie, les routes jouent un rôle vital dans l'économie car elles englobent pratiquement plus de 80% des mouvements de personnes et de marchandises. Les routes sont également synonymes d’accès à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé.
Les régions défavorisées souffrent de mauvaises et dangereuses conditions routières ainsi que d’une circulation lente due aux routes à voie unique et à la circulation de poids-lourds transportant les produits agricoles et les matières premières. L’amélioration de la connectivité routière est appelé à jouer un rôle important dans le développement de la situation économique de ces régions pauvres. La rénovation de sections de routes dans le but de les relier aux centres de croissance tels que Sousse est une étape essentielle vers l'augmentation de l'investissement du secteur privé dans ces régions.
Les résultats de nos investissements dans les routes ont montré à quel point l'infrastructure d'un pays peut jouer un rôle déterminant dans le redressement des déséquilibres économiques. En reconnaissance du fait que le transport sous-tend le développement humain et économique, la Banque mondiale vient d'approuver un prêt de 200 millions de dollars US afin d’améliorer les connexions routières à partir de la côte tunisienne vers des villes situées dans l’arrière-pays, telles que Kairouan, Siliana et Zaghouan. Ces connexions comprennent la route entre Sousse et Kairouan mais aussi une partie du couloir de transport reliant Siliana à Tunis. La sécurité routière sera également améliorée le long de ces couloirs.
Il faut du temps pour construire ou réparer les routes, mais au final, près de 375 000 (373 500) personnes bénéficieront de ces nouveaux tronçons de route. Des emplois directs sont susceptibles d'être créés dans la construction. A moyen terme, ces nouvelles routes devraient accroître les investissements du secteur privé le long de ces couloirs et avoir un impact positif sur l'emploi. L’amélioration des routes envoie un message très fort aux communautés qui pourraient autrement se sentir négligées: le gouvernement prend soin d'eux.
Ce projet est aussi une opportunité pour la Banque mondiale de se réinvestir dans le secteur routier tunisien après une absence de plus de dix ans. La prochaine étape devrait être d’associer la réhabilitation de l’infrastructure à d’autres mesures afin de favoriser l'emploi durable, y compris pour les jeunes et d’adresser des questions sociales prioritaires.
Le développement en Tunisie est différent selon les régions avec les trois plus grandes villes, Tunis, Sfax et Sousse, représentant 85% du PIB national. La plupart des industries et services sont situés à l’Est sur la côte méditerranéenne. Les taux de pauvreté sont plus élevés dans les régions les plus défavorisées, notamment la partie majoritairement rurale de l'ouest du pays. Les régions de l'intérieur du pays n’ont pas bénéficié de la même croissance économique que les régions côtières, dû notamment à une économie centrée sur l'agriculture et l'agropastoralisme.
Depuis la révolution de 2011, les citoyens de ces régions défavorisées n’ont cessé de demander plus d’égalité en termes d’opportunités, d'accès et d'inclusion. Et tout cela commence par les routes.
La mobilité est une condition préalable au développement. En Tunisie, les routes jouent un rôle vital dans l'économie car elles englobent pratiquement plus de 80% des mouvements de personnes et de marchandises. Les routes sont également synonymes d’accès à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé.
Les régions défavorisées souffrent de mauvaises et dangereuses conditions routières ainsi que d’une circulation lente due aux routes à voie unique et à la circulation de poids-lourds transportant les produits agricoles et les matières premières. L’amélioration de la connectivité routière est appelé à jouer un rôle important dans le développement de la situation économique de ces régions pauvres. La rénovation de sections de routes dans le but de les relier aux centres de croissance tels que Sousse est une étape essentielle vers l'augmentation de l'investissement du secteur privé dans ces régions.
Les résultats de nos investissements dans les routes ont montré à quel point l'infrastructure d'un pays peut jouer un rôle déterminant dans le redressement des déséquilibres économiques. En reconnaissance du fait que le transport sous-tend le développement humain et économique, la Banque mondiale vient d'approuver un prêt de 200 millions de dollars US afin d’améliorer les connexions routières à partir de la côte tunisienne vers des villes situées dans l’arrière-pays, telles que Kairouan, Siliana et Zaghouan. Ces connexions comprennent la route entre Sousse et Kairouan mais aussi une partie du couloir de transport reliant Siliana à Tunis. La sécurité routière sera également améliorée le long de ces couloirs.
Il faut du temps pour construire ou réparer les routes, mais au final, près de 375 000 (373 500) personnes bénéficieront de ces nouveaux tronçons de route. Des emplois directs sont susceptibles d'être créés dans la construction. A moyen terme, ces nouvelles routes devraient accroître les investissements du secteur privé le long de ces couloirs et avoir un impact positif sur l'emploi. L’amélioration des routes envoie un message très fort aux communautés qui pourraient autrement se sentir négligées: le gouvernement prend soin d'eux.
Ce projet est aussi une opportunité pour la Banque mondiale de se réinvestir dans le secteur routier tunisien après une absence de plus de dix ans. La prochaine étape devrait être d’associer la réhabilitation de l’infrastructure à d’autres mesures afin de favoriser l'emploi durable, y compris pour les jeunes et d’adresser des questions sociales prioritaires.
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