1) L’eau recouvre 70 % de la surface terrestre mais ne représente que 1/1000 du volume de la Terre.
Imaginez que le globe soit vidé de toute l’eau présente sur Terre (dans les océans, les mers, les calottes polaires, les lacs et l’atmosphère…) et que celle-ci soit réunie dans une seule sphère : c’est ce que montre cette infographie réalisée par l’institut géologique des États-Unis (USGS).
Alors que la Terre a un volume d’environ 1 000 milliards de kilomètres cubes, ses réserves d’eau tiendraient dans une sphère mille fois plus petite, d’environ 1 400 km de diamètre (soit à peu près la longueur de Madagascar), pour un volume de 1,4 milliard de km3.
2) 97,5 % de l’eau sur Terre est salée, ce qui laisse à peine 2,5 % d’eau douce.
Sur ces 1,4 milliard de km 3 d’eau sur Terre, 35 millions (soit quelque 2,5 %), sont constitués d’eau douce. Mais l’homme ne peut facilement en exploiter qu’ environ 0,3 %, le reste se trouvant sous forme de glace ou sous terre.
Ce qui laisse à l’humanité environ 100 000 km 3 d’eau douce pour son usage.
3) Chaque être humain dispose d’environ 6 piscines olympiques d’eau douce.
Avec une réserve d’eau douce accessible de 100 000 km 3, chacun des 7 milliards d’habitants que compte notre planète peut disposer d’environ 15 000 m 3, soit l’équivalent du contenu de 6 piscines olympiques.
4) LLe volume d’eau douce par habitant en Amérique latine est cinq fois supérieur à celui de l’Asie de l’Est.
Si chaque individu dispose théoriquement de 15 000 m 3 d’eau douce, les réserves ne sont pas équitablement réparties à la surface du globe.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), c’est l’Amérique latine qui détient le record du volume d’eau douce par habitant, soit au moins cinq fois plus qu’en Afrique subsaharienne et en Asie de l’Est et 20 fois plus qu’en Asie du Sud et au Moyen-Orient (on pourrait croire que la faiblesse relative du score par habitant de l’Asie de l’Est est imputable à la taille de sa population, mais les données en volume d’eau douce totale confirment la position dominante de l’Amérique latine).
5) Moins de 50 % de la population rurale d’Afrique subsaharienne ont accès à une source d’eau améliorée.
En plus de la répartition inégale de l’eau douce sur la surface du globe, il existe des différences d’accès au sein même des pays ou des régions.
Une « source d’eau améliorée » désigne un raccordement individuel, une fontaine publique, un forage ou un puits/une source protégé. Les vendeurs d’eau, les camions-citernes et les puits/sources non protégés font partie des « sources non améliorées ». Un « accès raisonnable » à l’eau correspond à un minimum de 20 litres d’eau par personne et par jour accessibles à moins d’1 km de l’habitation.
En 2000, moins de 50 % des habitants des zones rurales d’Afrique subsaharienne avaient accès à une source d’eau améliorée, cette proportion dépassant les 80 % en milieu urbain.
6) 70 % des prélèvements d’eau douce dans le monde sont utilisés à des fins agricoles.
En 2011, la planète a consommé environ 3 900 km3 d’eau douce, dont 70 % à des fins agricoles (élevage et irrigation), 20 % à des fins industrielles et 10 % pour la consommation des ménages.
7) Les insuffisances de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement entraînent chaque année 260 milliards de dollars de pertes économiques dans le monde.
Selon les estimations de la Banque mondiale et de l'OMS, en 2010, le manque d'eau et d'assainissement ont entrainé des pertes s'élevant à 260 milliards de dollars américains.
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