Publié sur Blog de Données

Graphique : l’essor des LED sur le marché mondial

Comment rester compétitif sur le marché mondial tout en répondant aux impératifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre ? Pour atteindre ce double objectif, il est indispensable que les pouvoirs publics, les entreprises et les consommateurs agissent ensemble, selon un rapport récemment publié par le Groupe de la Banque mondiale et ses partenaires et intitulé A Greener Path to Competitiveness (a). C’est par exemple le cas dans le secteur de l’éclairage, où il s’agit de généraliser l’emploi des LED (diodes à électroluminescence), une technologie qui permet d’économiser l’énergie.

À l’échelle planétaire, l’éclairage représente environ 15 % de la consommation d’électricité et 5 % des émissions de gaz à effet de serre. On estime que le marché mondial de l’éclairage augmentera de près de 60 % entre 2010 et 2020. Malgré leur coût relativement élevé, les LED sont de plus en plus appréciées par les consommateurs dans de nombreux pays, où elles commencent à remplacer les ampoules à incandescence classiques qui sont commercialisées depuis plus d’un siècle. Cette évolution est largement due aux mesures de politique publique et aux campagnes de sensibilisation menées par l’État et par des organisations non gouvernementales pour encourager l’adoption à grande échelle de technologies d’éclairage qui consomment moins d’énergie, telles que les LED. L’amélioration des normes, des définitions et de l’étiquetage des produits a joué, elle aussi, un rôle considérable.

Même si les LED sont plus chères, l’étiquetage explique clairement leurs caractéristiques, notamment leur longévité. Le consommateur est donc certain d’acheter un produit offrant un meilleur rendement énergétique, et il en prendra l’habitude.

Au niveau mondial, si l’utilisation des technologies d’éclairage énergétiquement plus efficaces, comme les lampes et ampoules LED, se généralisait, la facture d’électricité totale diminuerait de 120 milliards de dollars et les émissions de dioxyde de carbone se réduiraient de 530 millions de tonnes. 

 


Auteurs

Erin Scronce

Senior External Affairs Officer, Infrastructure Practice Group, World Bank

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