Les données de la Banque mondiale sur la démographie et le bien-être dans le monde font partie des informations les plus consultées sur le site dédié.
La nouvelle version du portail consacré à la santé, la nutrition et la population (HNP), que nous présentons aujourd’hui, permet de consulter plus de 250 indicateurs couvrant des thèmes aussi variés que le financement de la santé et le personnel de santé ; la vaccination et l’incidence du VIH et du sida, du paludisme et de la tuberculose, des maladies non transmissibles et les facteurs de mortalité ; la nutrition, la salubrité de l’eau, l’assainissement et la santé reproductive ; et des estimations et projections démographiques.
N’hésitez pas à explorer ces ressources… En attendant, voici un avant-goût de ce que vous pourrez y trouver.
1) Dans les pays à faible revenu, la moitié seulement des accouchements bénéficient de l’assistance d’un personnel de santé qualifié .
L’aide à l’accouchement par des médecins, des infirmiers et des sages-femmes formées peut sauver la vie de la mère et de l’enfant. À l’échelle mondiale, plus de 70 % des naissances se font en présence de personnel qualifié mais cette moyenne chute à 51 % dans les pays à faible revenu. Les femmes les plus pauvres sont les moins susceptibles d’accoucher avec l’aide d’un personnel de santé qualifié.
2) Les populations les plus jeunes se trouvent en Afrique subsaharienne, tandis que les plus âgées sont en Europe et en Amérique du Nord. .
Du fait de taux de fécondité et de mortalité élevés, la population de l’Afrique subsaharienne est la plus jeune du monde : 63 % des habitants y ont moins de 25 ans, contre seulement 30 % en Europe et en Asie centrale. À l’inverse, du fait de la faiblesse des taux de fécondité et d’une longévité supérieure, l’Europe et l’Asie centrale détiennent le record de la part de la population âgée de 65 ans et plus (16 %), juste devant l’Amérique du Nord (15 %), en total contraste avec l’Afrique subsaharienne où, depuis plus de 50 ans, les plus de 65 ans ne représentent que 3 % de la population.
3) La malnutrition infantile est particulièrement répandue en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne
La malnutrition infantile est particulièrement fréquente en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, où plus d’un tiers des enfants (respectivement 36 et 34 %) présentaient un retard de croissance en 2016. Même si cette proportion y est en recul par rapport à 2000 (où elle atteignait respectivement 52 et 43 %), ces deux régions affichent les taux de malnutrition infantile les plus élevés du monde, puisque c’est là que vivent plus de trois enfants sur quatre (77 %) présentant un retard de croissance dans le monde.
Vous pouvez consulter toutes les données présentées dans ces graphiques sur le nouveau portail sur la santé, la nutrition et la population ou directement dans la base de données HNP sur la santé, la nutrition et la population.
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