Valerie Hickey est directrice mondiale du pôle Environnement, ressources naturelles et économie bleue de la Banque mondiale. Elle était précédemment responsable des services de conseil et des opérations au sein du pôle Changement climatique, où elle supervisait la mise en œuvre des engagements institutionnels en matière de changement climatique, d’intégration systématique des enjeux du climat et de financements pour le climat. Auparavant, elle était chef du pôle Environnement, ressources naturelles et économie bleue pour l’Amérique latine et les Caraïbes, où elle a dirigé une équipe intersectorielle chargée d’accompagner les pays et leur population sur les enjeux liés au changement climatique, à la gestion durable des forêts, à l’intégration de la protection de la nature et du développement, à la gestion intégrée des zones côtières, au secteur de la pêche, à la gestion de la pollution et à la santé environnementale, à l’économie de l’environnement et à la gestion des risques environnementaux.
Entrée à la Banque mondiale en 2003 comme spécialiste de l’Asie de l’Est-Pacifique, elle se consacre d’abord à des projets portant sur l’environnement et le développement rural au Cambodge, en Chine et au Laos. Elle travaille ensuite auprès des divers départements régionaux de la Banque, en apportant son soutien à la conception et à la mise en œuvre d’un grand nombre d’opérations, y compris dans des États fragiles ; à la suite du tremblement de terre de 2010, elle dirige notamment le portefeuille de projets liés à l’environnement en Haïti. Après avoir rejoint les services mondiaux de la Banque mondiale, elle devient présidente des communautés de pratique pour l’économie bleue, la biodiversité et la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. À ce titre, elle mobilise la vaste expertise technique de l’institution en vue de fournir des conseils stratégiques et un appui à l’exécution destinés à assurer une intégration plus rapide de la gestion des ressources naturelles dans les processus de sortie de la pauvreté et d’entrée dans la classe moyenne. Elle gère par la suite le portefeuille d’activités de la Banque mondiale en matière de gestion des ressources naturelles et de risques environnementaux en Europe et Asie centrale. Avant de rejoindre la Banque mondiale, elle a travaillé pour le Fonds mondial pour la nature (WWF), la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS) et le Service des parcs nationaux des États-Unis (NPS), où elle s’est consacrée à des programmes sur les espèces envahissantes dans le lac Mead (réservoir du barrage Hoover). Elle est titulaire d’un doctorat en sciences et politiques de l’environnement de l’université Duke.