Publié sur Opinions

Des progrès accomplis, des vies changées : le développement passe d’abord par l’humain

Notre série #Changing Lives met en lumière des projets qui ont permis des améliorations tangibles sur le terrain, et les personnes qui en ont bénéficié. © Banque mondiale
Notre série #Changing Lives met en lumière des projets qui ont permis des améliorations tangibles sur le terrain, et les personnes qui en ont bénéficié. Photo: © Banque mondiale

Ce qui motive mes collègues, ce sont leurs semblables. C’est peut-être une évidence, mais tout le monde ne le sait pas. Beaucoup de gens, à commencer par ma propre famille, pensent que le Groupe de la Banque mondiale est une institution technique et complexe, focalisée sur les bilans comptables et les taux de change. C’est en partie vrai. Mais si vous nous interrogez sur notre mission et notre objectif commun, vous nous entendrez parler d’êtres humains.

De personnes en chair et en os : comme Mao Tep, une mère de famille cambodgienne de 31 ans qui se mettait en colère lorsque sa petite fille de quatre ans rentrait de l’école avec des questions auxquelles elle était incapable de répondre. Sa vie a changé après qu’un programme d’éducation parentale lui a appris à mieux veiller sur l’éducation, la nutrition et l’hygiène de son enfant.

Je pense aussi à Ebiro Kadokalih, une veuve togolaise qui a bénéficié d’un programme de modernisation du matériel utilisé par les agricultrices pour l’étuvage du riz. Sa vie a été transformée : elle peut aujourd’hui subvenir aux besoins de sa famille et dit sa fierté de pouvoir offrir une scolarité à tous ses enfants.

Grâce à notre travail, nous croisons le destin de personnes formidables qui, à l’instar de Mao et Ebiro, ont surmonté d’immenses obstacles et sont prêtes à tirer le meilleur parti des nouvelles opportunités qui s’offrent à elles.

Nos projets sont inspirants parce qu’ils ouvrent de nouvelles perspectives : ils donnent des résultats qui changent des vies. 

Ce cheminement vers une vie meilleure naît toujours d'une idée qui devient proposition de développement. Nous veillons à associer les populations concernées à la conception de nos programmes d'aide et réfléchissons soigneusement aux multiples manières de faire une différence dans leur vie, en nous attachant par exemple à favoriser l’autonomie des minorités ethniques ou des groupes défavorisés, ou encore à agir en faveur de l’environnement. Surtout, avant de valider et de mettre en œuvre chacun de nos projets, nous le passons au crible pour déterminer de quelle façon il peut contribuer à la réduction de la pauvreté.

Beaucoup de mes collègues qui travaillent dans nos antennes à travers le monde vous le confirmeront : il faut souvent faire preuve de patience et de persévérance pour voir un projet se concrétiser en résultats. Pour voir l’ouverture d’une nouvelle école. Ou la rénovation d’un centre de santé rural. Ou l’essor d’une entreprise dirigée par une femme.

Mais, au bout du compte, ce sont les témoignages de Mao, Ebiro et tous les autres qui fondent notre raison d’être.

Voir que des projets sur le terrain transforment des vies et des communautés : voilà ce qui nous inspire, nous motive et nous guide. 

Et c’est la raison pour laquelle nous lançons la série #ChangingLives : qu'advient-il après la clôture d’un projet ? En quoi a-t-il amélioré le quotidien de celles et ceux qui en avaient le plus besoin ? 

Ces hommes et ces femmes ont en commun des parcours marqués par la lutte, la survie, l’effort et la réussite. Autant de vies transformées qui ont des répercussions positives sur un bien plus grand nombre de personnes. Aminullah, par exemple, est un petit cultivateur afghan de 52 ans qui s’est converti à la « haute densité » grâce à un projet agricole. Son verger de 450 pommiers lui a permis de doubler ses revenus, mais pas seulement. Aminullah a aujourd’hui trois employés qui travaillent sur son exploitation. Par ailleurs, cette nouvelle technique a permis à d’autres agriculteurs de diversifier leurs cultures, ce qui a contribué à stabiliser le prix des denrées alimentaires dans la région.

Avec cette campagne combinant reportages, billets de blog et vidéos, nous voulons mettre en lumière ce que nous avons accompli à travers le monde en braquant les projecteurs sur les bénéficiaires de nos projets.
À partir de maintenant, nous annoncerons régulièrement la publication de cette nouvelle série de contenus sur nos comptes Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et LinkedIn, ainsi que dans notre newsletter mondiale hebdomadaire. 

Nous nous rendrons prochainement en Colombie pour rencontrer un ancien chasseur devenu défenseur de l’environnement, et en Inde où des groupes de femmes se sont rapidement mobilisés pour lutter contre le coronavirus.

Tous ces récits seront regroupés sur une même page, pour faciliter vos recherches et vous permettre d’en savoir plus sur nos activités. Vous y trouverez des liens vers nos projets, une carte interactive qui présente notre travail par pays et des jeux de données détaillés sur des sujets divers.

Nous souhaitons que ces témoignages constituent une mine d’informations pour quiconque veut connaître les rouages de l’aide au développement sur le terrain et la marche des projets, depuis leur conception jusqu’à leur réalisation. 

Vous verrez donc régulièrement des messages sur nos réseaux sociaux Facebook, Twitter et YouTube, ainsi que notre newsletter hebdomadaire. Ces récits mettent en lumière le travail que nous avons accompli dans le monde entier, du point de vue de ceux et celles que nos projets ont aidés.


VOIR AUSSI :
Des résultats qui changent des vies : le site portail 
Projets et opérations de la Banque mondiale


Auteurs

Jasmin Buttar

Responsable du contenu et de la création, Relations extérieures et institutionnelles

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