
« Jadhav Rana fit mander les chefs sacerdotaux des Parsis. Puis le souverain leur présenta un récipient plein de lait pour leur signifier que les terres alentour ne pouvaient plus accueillir quiconque. Le grand prêtre parsi répondit en ajoutant du sucre dans le lait pour signaler que les étrangers enrichiraient la communauté locale sans la déloger. Ils se fondraient dans la vie comme le sucre se dissout dans le lait, adoucissant ainsi la société sans la déstabiliser. Face à cette image éloquente, le souverain octroya aux exilés des terres et la liberté de pratiquer leur culte à condition de respecter les coutumes locales et d’apprendre la langue du lieu, le gujarati. »
Cette vieille légende parsie illustre de manière saisissante les difficultés et les opportunités qui se présentent aux migrants et aux populations qui les accueillent. Elle a gardé, par-delà les siècles, toute sa pertinence. De l’Ukraine à l’Afghanistan, du Venezuela à l’Éthiopie, la une des médias nous rappelle chaque jour la place centrale de cette question dans le monde actuel et dans nos vies.
Il ne s’agit pas d’une discussion abstraite autour de problèmes économiques et sociaux. Il s’agit d’Anna, de Samir et d’Eugénie, qui ont quitté Kharkiv, Le Caire et Lomé. Il s’agit de Geert, de Paola et de Ranjit, originaires d’Amsterdam, de San Salvador et de Mumbai. Il s’agit de toutes celles et ceux qui, dans le monde entier, sont en quête de perspectives économiques plus favorables et d’une plus grande sécurité. En d’autres mots : une vie meilleure pour elles et pour leurs proches.
s’intensifient, donnant lieu à des débats de plus en plus clivants. Dans les pays de destination, on s’interroge sur le coût et l’utilité de l’accueil des migrants et des réfugiés. Dans les pays d’origine, la fuite des cerveaux, la séparation des familles et l’éloignement géographique suscitent de nombreuses inquiétudes.
La mobilité humaine a sans conteste bénéficié à l’humanité : elle constitue une dimension intrinsèque du développement et sert efficacement d’ajustement aux déséquilibres et aux chocs. Essentielle à la réduction de la pauvreté dans des communautés diverses et variées, elle a été un moteur de prospérité économique dans de nombreux pays de destination.
Ces dernières années,
, remettant en question l’efficacité des politiques gouvernementales dans les pays d’origine comme de destination.Rapport sur le développement dans le monde 2023 : migrants, réfugiés et sociétés explorera cette thématique. Nous venons d’en publier la note conceptuelle, le rapport intégral étant prévu au printemps 2023.
Voilà pourquoi leSous l’angle du développement, le défi consiste à gérer les migrations économiques et les déplacements forcés afin que les migrants et les réfugiés, tout comme les communautés d’origine et d’accueil, en tirent le meilleur profit, sur le plan économique, social et sécuritaire. Cet enjeu est essentiel pour tenir les Objectifs de développement durable, en particulier l’Objectif 1 qui entend « éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde », et il s’inscrit dans le prolongement du consensus obtenu avec le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et le Pacte mondial sur les réfugiés.
Ce rapport se fonde sur la nécessité d’abandonner les approches traditionnelles qui sous-tendent la mobilité (le marché du travail pour les migrants économiques et la protection juridique pour les réfugiés) en faveur d’une approche plus globale. Il entend tracer une perspective de développement et recenser les solutions politiques en vue d’instaurer un système garant d’une « meilleure mobilité » dans un monde en mutation, tout en reconnaissant que chaque situation est singulière : aucun modèle ni ensemble de politiques ne sauraient s’appliquer de manière uniforme au monde entier.
Ce travail considère avant tout les migrants et les réfugiés comme des personnes, dotées d’autonomie, d’une identité et de dignité. De la même manière, les pays de destination ne se résument pas à des marchés du travail ou des refuges : ce sont des sociétés complexes partageant un sens d’appartenance et des processus de délibération et de décision collectives.
Une grande partie des complexités, des tensions et des défis politiques réside dans l’interaction entre ces trois dimensions.Le Rapport sur le développement dans le monde s’appuiera sur ce cadre pour approfondir trois séries de questions, à l’aide d’outils analytiques, d’études de cas et de témoignages.
- Quels facteurs poussent à l’émigration ? Le rapport passera au crible les dynamiques mondiales, régionales et nationales (chocs, pressions et déséquilibres) qui influent sur la mobilité, et examinera les évolutions possibles ces prochaines décennies, notamment les tendances démographiques, les changements climatiques et les trajectoires de développement.
- Comment les acteurs concernés peuvent-ils maximiser ses effets positifs, tout en atténuant ses répercussions négatives ? Le rapport mettra l’accent sur les politiques que les pays d’origine et de destination et autres parties prenantes peuvent adopter en vue d’un système de migration sûr, ordonné et régulier qui profite à tous.
- Quelle doit être la portée de l’action collective ? Le rapport étudiera le lien entre protection internationale et développement, et la manière dont la communauté internationale peut mieux prendre en charge les populations déplacées de force.
Ces derniers mois,
, auprès notamment des gouvernements, des organisations internationales, des laboratoires d’idées, des universités et de la société civile. Alors que nous continuons d’élaborer ce rapport, nous vous invitons à nous faire part de vos observations et de vos suggestions, notamment sur des expériences précises qui peuvent contribuer à étayer les politiques.Merci de nous écrire à wdr2023_comments@worldbank.org.
Prenez part au débat
Les facteurs qui peuvent pousser à la migration sont nombreux parmi lesquels j'ai identifié quelques uns. Ils sont entre autres : une croissance économique faible, une répartition inégale des revenus, la surpopulation étroitement liée à une forte croissance démographique, des taux élevés de chômage, les conflits armés et les épuration ethniques et les violations des droits de l'homme etc.
Pour se donner du sens à la vie, pour se nourrir et se protéger du foi, les habitants de la terre s'étaient obligés de se déplacer d'un endroit à d'autres. De ce fait, dans le but de perpétuer la vie, le phénomène migratoire m'est apparu naturel, permettant ainsi un bon équilibre, une harmonisation et une bonne répartition des richesses de la terre.
Mais aujourd'hui, ce phénomène est l'une des conséquence des différents conflits, de misères, de pauvreté, d'exclusion, l'instabilité politique, d'injustice, corruptions etc.
Palier à ce phénomène passe nécessairement par la résolution des différents problèmes et stabilité des pays d'origines qui vont favoriser une bonne migration au profit des pays d'origines et d'accueils.
En tant que le responsable de l'agape Restoration Community son, une organisation communautaire qui a le but de devenir les pauvres, les estropiés, les paralysés, les aveugles, les orphelins, ...
Je veux parler sur la situation ou les facteurs qui poussent à l'immigration dans tel ou tel pays.
1) nous ne pouvons absolument pas dire que l'immigration peut cesser impossible, car l'immigration est causé par les conflits, les guerres, par de trouble d'une personne à l'autre. Alors, comme il y a deux être d'où l'un s'impose à l'autre, ceci est la base de conflits, et ces conflits engendre l'immigration.
Mais comme le Tout Puissant nous attribué la façon de discerner les choses ou l'esprit de distinguer les vrais et les faux, pour ce, nous ne devons pas être de semeur de troubles. En Afrique, il n'y a pas de nouveau régime sans combat ou dislocation. Et tout ceci engendre l'immigration d'un pays à l'autre. Mais par la grâce, la Banque Mondiale, WFP et le FMI, les situations sont bien.
Bonjour à tous, juste pour expliquer le fait que beaucoup des gens d'aujourdhui ne sont pas serieux quand il s'agit de réaliser certains projets. C'est cette raison que je voudrais participer à ce débat.
Comment ça se passer ???
On est sur les programmes pour régler les problèmes qu' ils se présentent à notre environnement .
Acquerir des competences dans ce domaine et faire des restitutions aupres des organisations.