La récession mondiale due à la pandémie de COVID-19 et les plans de soutien et de relance économique déployés par les gouvernements ont provoqué une augmentation marquée de la dette dans les économies de marché émergentes et en développement. Cette montée des niveaux d'endettement, qui vient se greffer sur une tendance à la hausse à l'œuvre depuis 2010, est porteuse de nouveaux risques.
1. Les niveaux d’endettement ont grimpé dans les économies émergentes et en développement
La pandémie de COVID-19 a engendré une accélération de l’endettement, en particulier dans les économies émergentes et en développement, qui vient se greffer sur une augmentation rapide de la dette depuis 2010.
2. Les plans de relance budgétaire d’une ampleur sans précédent entraînent une hausse des risques liés à la dette
Les vastes plans de relance budgétaire mis en place par les pouvoirs publics afin d'éviter une détérioration encore plus grande de la croissance économique sont susceptibles d’avoir encouragé un gonflement de la dette privée qui risque à terme de se transformer en passifs éventuels pour les États.
4. Les situations de défaut de paiement et de surendettement risquent de se multiplier
5. La complexité accrue de la dette ainsi que le recul de la transparence rendent les opérations de restructuration plus difficiles
La part de la dette non concessionnelle dans les économies émergentes et en développement a augmenté parallèlement à l’importance accrue des créanciers non membres du Club de Paris, ce qui risque de compliquer les restructurations de dette qui pourraient s'avérer nécessaires.
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