
Alors que plus de 1,1 milliard d’individus dans le monde ne possèdent pas de document officiel d’identité, on assiste aujourd’hui à la maturation rapide d’un grand nombre de technologies qui, du fait de leur coût de plus en plus abordable, pourraient permettre aux pays de sauter l’étape des « papiers » d’identité pour accéder directement à l’ère du numérique. Mais cette profusion de solutions technologiques n’est pas sans inconvénient : il devient difficile de rester au fait de l’évolution des diverses technologies disponibles. C’est pourquoi le Groupe de la Banque mondiale, via son initiative Identification for Development (ID4D) (a), vient de publier un nouveau rapport (a) offrant un panorama des tendances actuelles et émergentes en matière d’identité numérique.
Ces choix technologiques peuvent aussi permettre de mettre en place des systèmes d’identification qui serviront de base à des services essentiels pour les populations les plus pauvres et vulnérables, notamment dans les domaines de l’inclusion financière, de la santé et de la protection sociale. Mais le rapport Technology Landscape for Digital Identification nous rappelle aussi que ces choix doivent s’effectuer en prenant en considération d’autres facteurs et en prévoyant des mesures qui permettent de se prémunir contre un certain nombre de risques. Il convient notamment de garantir la protection des données et des renseignements personnels, ainsi que les principes de standard ouvert (a), de compatibilité et d’interchangeabilité, tout en tenant compte du contexte culturel, de la faisabilité économique et des contraintes d’infrastructure.
Les auteurs présentent aussi les principales difficultés que chaque technologie est en mesure ou non de résoudre, et les tendances essentielles à connaître.
Par exemple, les systèmes de reconnaissance d’empreintes digitales sont déjà largement adoptés, tandis que d’autres technologies en sont encore au stade de l’expérimentation ; c’est le cas de la reconnaissance d’empreintes sans contact, de la reconnaissance biométrique pour les nourrissons ou encore des systèmes de gestion de l’identité numérique basés sur la technologie blockchain.
Le rapport souligne notamment la baisse du prix des smartphones avec capteurs biométriques (–27 % à l’échelle mondiale entre 2010 et 2017).
Quelle que soit la technologie utilisée, il importe avant tout que les systèmes d’identification numérique soient robustes, inclusifs et interopérables, de sorte qu’ils permettent au milliard de personnes encore privées de document officiel d’identité d’accéder à des prestations aussi essentielles que les services financiers, les soins et l’éducation — comme l’a bien montré la campagne #EveryID has a Story . Il est par conséquent essentiel que les États adhèrent aux « principes généraux de l’identification et du développement durable » (a) ; ces principes, approuvés par 23 organisations, visent à maximiser les effets bénéfiques des systèmes d’identification tout en atténuant les risques qui y sont associés.
Ces travaux sont le fruit de la collaboration de l’initiative ID4D (a) et de la Digital Impact Alliance (DIAL) (a). Merci d’adresser vos commentaires à id4d@worldbank.org.
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je trouve l'idée magnifique mais dans certains pays il est dificile d'instaurer des logiciels d'identification
L'idée est bonne mais il manque d'autres actions pour faciliter la localisation des personnes
Je suis en train de travailler sur un projet similaire qui sera plus performant
Je trouve que ce système est le mieu adapter au rythme du développement technologique. Mais on doit passer avant tout par la sensibilisation des populations qui n'utilisent pas fréquemment les réseaux sociaux.
ce système s'adapte au rythme du développement technologique. Mais nous devons beaucoup sensibiliser nos populations et nos gouvernants doivent se donner les moyens pour pouvoir embrasser cette technologie qui s'avère beaucoup bénéfique vu par exemple l'avancé de la criminalité grandissante dans le monde.il est beaucoup plus difficile pour nous peuple Africain à cause la corruption,le manque de citoyenneté et beaucoup d'autres facteurs comme la non crédibilités de nos responsables et chefs traditionnels.beaucoup reste encore à faire