Entre la grippe saisonnière, annoncée comme particulièrement virulente cette année (a), et la récente épidémie de coronavirus (a), les risques sanitaires inquiètent à juste titre les populations. Vaccins contre la grippe, masques chirurgicaux et autres mesures de protection : nombreux sont ceux qui redoublent de précaution pour se prémunir des infections. Or il existe un moyen simple et efficace d'empêcher la propagation des maladies infectieuses : se laver les mains régulièrement. Le lavage des mains à l’eau et au savon est une mesure d'hygiène efficace et peu coûteuse pour prévenir la transmission des maladies diarrhéiques et respiratoires. Selon l’UNICEF, ce geste peut permettre de réduire les risques de diarrhée chez les enfants de plus de 40 % (a). L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui préconise de se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon dans ses conseils au grand public sur les mesures d'hygiène essentielles pour se protéger contre une infection comme le nouveau coronavirus, a même publié des directives sur la manière dont il faut procéder.
6e Objectif de développement durable (indicateur 6.2) (a). Le Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’hygiène (ou JMP) (a) a tenté d'estimer le pourcentage de ménages à travers le monde qui disposent d’une installation de base pour se laver les mains (c’est-à-dire avec de l’eau et du savon). De fait, un grand nombre de foyers en sont encore privés, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Les graphiques ci-dessous vont nous permettre de mieux comprendre les défis d’une bonne hygiène des mains.
qui fait l’objet d’un suivi dans le cadre duenquêtes en grappe à indicateurs multiples (a) et enquêtes démographiques et de santé. À l’occasion de ces enquêtes, les agents recenseurs demandent à voir l’endroit où les membres du ménage se lavent les mains et notent la présence éventuelle d’eau et de savon. Résultat : . Et c’est en Afrique subsaharienne que l’on observe les taux d'accès les plus bas : le Libéria, le Lesotho, la République démocratique du Congo et le Rwanda ne franchissent même pas la barre des 5 %. Ailleurs, comme en Haïti, à Vanuatu, en Bolivie et au Timor-Leste, moins de 30 % de la population dispose à domicile d’une installation de base pour se laver les mains. Dans l’ensemble de ces pays, il faut promouvoir non seulement l’aménagement d’installations équipées d’eau courante, mais aussi des changements de comportement. En effet, comme le souligne l’UNICEF, en dépit de la disponibilité de savon dans les pays à faible revenu, ce produit est rarement utilisé pour se laver les mains (a).
Elles proviennent principalement d’enquêtes auprès des ménages :Notes sur les données : Il peut s'avérer difficile de suivre et d’évaluer les comportements en matière de lavage des mains. En effet, la présence d’une installation équipée de savon et d’eau ne garantit pas que les membres d’un foyer se lavent systématiquement les mains quand il le faudrait. Toutefois, selon le JMP, il s’agit d’un indicateur des comportements d'hygiène plus fiable que le simple fait de demander aux personnes interrogées si elles se lavent les mains. Par ailleurs, on ne dispose pas de données pour la plupart des pays à revenu élevé, dans lesquels on suppose que la quasi-totalité des habitants a accès à ce type d’installation.
Définition de l’indicateur : Pourcentage de la population disposant d’une installation de base pour le lavage des mains (avec eau et savon): Pourcentage d’individus qui disposent dans leur foyer d’une installation avec eau et savon pour se laver les mains. Ce type d’installation peut être fixe ou mobile, et consister en un lavabo avec eau courante, un seau avec un robinet, un tippy tap, une jarre ou une bassine. Les savons incluent les pains de savon, le savon liquide, les détergents en poudre et l’eau savonneuse, mais n’incluent pas les cendres, la terre, le sable ou tout autre agent de lavage des mains.
La propagation de la plupart des virus se fait par l'air que l'on respire..
Merci Aissaoui pour votre commentaire. Tous les virus n'ont pas les mêmes modes de transmission. Dans le cas de la maladie au virus COVID-19 (coronavirus 2019), le virus peut se transmettre d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne tousse ou éternue. Ces gouttelettes peuvent se retrouver sur des objets ou des surfaces autour de la personne en question. On peut alors contracter la COVID-19 si on touche ces objets ou ces surfaces et si on se touche ensuite les yeux, le nez ou la bouche. Il est également possible de contracter la COVID-19 en inhalant des gouttelettes d’une personne malade qui vient de tousser ou d’éternuer. C’est pourquoi il est important de se tenir à plus d’un mètre d’une personne malade. Pour en savoir, nous vous invitons à consulter le site de l'OMS: https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advi…
Salut. Personnellement je pense que de 2017 à maintenant il y a eu assez d'améliorations dans mon pays le Bénin dans plusieurs domaines dont celui de la santé en est un. Ces chiffres auraient subi de nets changements.
Je viens avec la fiche de sensibilisation de base d'hygiène recommandée par la banque mondiale à tout les citoyens du monde entier pour la lutte contre la propagation du corv-19.
Je suis Haitien qui habite dans la deuxième ville du pays. La graffe d'indice sur la quantité maison ayant la capacité de se faire lavé les mains me stipule pour faire avancer mon point de vu. Etant capois habitant je pense que si la maladie arrive Haïti je pense que la majorité de la population sera infecté pour des raisons très simple
1) la négligence
2) les eaux ne sont pas de bonne qualitées.
3) le chômage nous rendons vulnérable.
4) Haïti c'est dans l'adversité qu'on profite pour en tiré le profit.
5) le prix du savon sera exorbitant
6) pas de l'électricité pour alerté la population le problème majeur de tout que je puisse le dire.
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