Ce billet est le troisième d’une série de 11 publications détaillant les points abordés dans la dernière édition du Commodity Markets Outlook (octobre 2022), le rapport de la Banque mondiale sur les perspectives des marchés des produits de base.
Les prix des produits alimentaires ont baissé au troisième trimestre de 2022, mais ils devraient rester élevés au regard des tendances historiques.
Par ailleurs, en raison des dépréciations monétaires, les prix alimentaires en monnaie nationale demeurent élevés. Les prix des denrées alimentaires devraient baisser de 5 % en 2023, avant de se stabiliser en 2024. Malgré ces prévisions à la baisse, les prix de la plupart des matières premières alimentaires resteront élevés au regard des tendances historiques. Les prévisions sont en outre sujettes à de nombreux risques.L'offre mondiale de céréales devrait se réduire en 2022-2023.
Ces baisses sont imputables au déclin de la production aux États-Unis et dans l’Union européenne (maïs) ainsi qu’en Chine et en Inde (riz). En revanche, l’offre d’huiles alimentaires devrait progresser de 4 %, à la faveur principalement d’une hausse de la production d’huiles de palme, de colza et de soja.Les stocks alimentaires mondiaux devraient diminuer pour une troisième année consécutive.
Ce ratio, en déclin par rapport au niveau record de 30,6 % atteint en 2017, est beaucoup plus élevé que son niveau le plus bas (17,2 % en 2006-2007).L’inflation des prix alimentaires intérieurs perdure dans de nombreux pays.
Au cours des trois premiers trimestres de 2022, l’inflation alimentaire s’est établie en moyenne à 20 % (en glissement annuel) en Asie du Sud et à 14 % dans la plupart des autres régions. L’Asie de l'Est-Pacifique fait exception : l’inflation des prix alimentaires n'a atteint que 6 % en moyenne, ce qui s’explique en partie par la stabilité des prix du riz, principale denrée de base dans cette région.Les prévisions relatives aux prix alimentaires sont sujettes à de nombreux risques (a). Ces risques concernent principalement l'éventualité d’une hausse plus forte que prévu du prix des intrants ou les incertitudes quant aux perturbations de l’approvisionnement énergétique. Par ailleurs, une détérioration plus prononcée des perspectives économiques mondiales pourrait restreindre le pouvoir d’achat des consommateurs, tandis qu'un nouveau resserrement des conditions monétaires, conjugué à une appréciation plus marquée du dollar, pourrait encore accentuer la hausse des prix intérieurs. Des conditions météorologiques défavorables (dont notamment la présence du phénomène La Niña pour la troisième année consécutive) et le recours à des politiques commerciales restrictives pourraient également faire grimper les prix des denrées alimentaires. Enfin, un autre risque majeur qui pèse sur ces prévisions réside dans la prolongation (ou non) de l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire, négocié sous l'égide de l’ONU.
Prenez part au débat
La situation ne progresse pas particulièrement en Afrique. La culture agricole se faire encore majoritairement à la main, ce qui stagne la capacité d'optimiser le rendement. Il se voit donc difficile d'être moyennement satisfait, même de la réduction à l'échelle mondiale.
Il faudrait trouver un moyen de faciliter les échanges avec les producteurs pour leur permettre d'améliorer leurs productions. Ce qui aiderait à contenir le point de la vie chère malgré les faveurs qui faites.
La générosité est appréciée, ce qui n'empêche de toujours vivre dans la difficulté de production et donc d'alimentation.