À l’occasion de notre pause éditoriale estivale, nous nous sommes penchés sur les billets les plus lus au cours de l’année écoulée. Sans surprise, un grand nombre d’entre eux traitent de la crise mondiale des apprentissages causée par la pandémie et des mesures mises en place pour permettre aux élèves de reprendre le chemin de l’école et de rattraper leurs lacunes. Vous avez également été nombreux à lire nos billets consacrés aux réformes pour la gratuité de l’enseignement primaire en RDC, à l’évolution du rôle des chefs d'établissement et à la place de la technologie dans la formation continue des enseignants.
1. Gratuité de l’enseignement primaire en RDC : où en sommes-nous sur la voie de la réforme
3 août 2021
En 2019, la République démocratique du Congo (RDC) restait encore l'un des rares pays au monde où l'enseignement primaire public n'était pas gratuit. Les frais de scolarité avaient été initialement introduits dans les années 1980 afin de couvrir les salaires des enseignants et les coûts de fonctionnement des établissements, à la suite d’une réduction drastique des financements publics pour l'éducation et de grèves à répétition chez les enseignants. Le financement par les ménages des dépenses d'éducation s'est progressivement formalisé, ce qui a permis de soutenir le système éducatif dans la décennie suivante et d’assurer son fonctionnement malgré l'effondrement de l'État congolais.
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2. La crise nous obligera-t-elle à repenser le rôle des chefs d'établissement ? Les enseignements d’un échange Sud-Sud
13 avril 2022
La crise de la COVID-19 a plongé les écoles dans les affres de l’incertitude et conduit les chefs d’établissement à exercer un rôle de pilotage primordial. En février 2022, les écoles étaient encore partiellement ou totalement fermées dans environ 27 % des pays du monde, bouleversant la scolarité de près de 870 millions d’élèves. Le contexte de la pandémie a encouragé les systèmes éducatifs à transformer les pratiques d’enseignement et d’apprentissage. Il incombe à présent aux professionnels du terrain, aux organismes publics et aux chercheurs d’articuler ces problématiques pour l’ensemble de la communauté éducative. Ce qui exige notamment d’aider les chefs d’établissement à se doter des qualités et des capacités nécessaires pour relever les défis que constituent la relance des apprentissages et la résilience des systèmes éducatifs.
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3. Comment améliorer le développement professionnel des enseignants grâce à la technologie : Les points à retenir des innovations dans le monde entier
23 septembre 2021
Les enseignants représentent le facteur scolaire le plus déterminant pour l'apprentissage des élèves. Ils occupent aujourd’hui une place centrale dans les efforts visant à combler les pertes et les lacunes dues à la pandémie de COVID-19, alors même que des millions d'entre eux ont dû s'adapter à de nouvelles modalités d'enseignement et d'apprentissage sans la formation adéquate. Au moment d'adopter des solutions d’enseignement à distance ou d’engager une réouverture sûre des écoles, il convient d'examiner attentivement les nouvelles exigences qui pèsent sur les enseignants et de veiller à les préparer et les accompagner à travers des activités de perfectionnement professionnel idoines.
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4. Santé menstruelle et hygiène : le rôle de l’école
27 mai 2022
Dans le monde entier, les règles ont un impact sur l’assiduité scolaire des filles. Une étude de l’UNESCO a révélé qu’une fille sur dix en Afrique subsaharienne manquait l’école pendant ses règles. En Éthiopie, 50 % des filles perdent entre une et quatre journées d’école chaque mois pour la même raison. Au Kenya, les adolescentes sont privées en moyenne de quatre jours d’école tous les mois, soit 165 journées d’apprentissage perdues sur leurs quatre années de lycée.
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5. Un plan de relance des apprentissages pour les pays d’Europe et d’Asie centrale
5 mai 2022
Les faits sont implacables : aux quatre coins du monde, les pays connaissent une crise des apprentissages. Il n’en reste pas moins qu’il n’y a jamais eu autant d'enfants scolarisés dans le monde qu’aujourd’hui (indépendamment des perturbations liées à la pandémie de COVID-19). En 2010, un adulte poursuivait en moyenne 7,6 années de scolarité, soit plus du double qu’en 1950 (3,2 années). C’est une avancée considérable, mais s’est-elle traduite par des apprentissages réels et une accumulation de capital humain ?
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